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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 00:39

Paul Magloire Antoine Brunelle, dit Paul Antoine Brunel (1830-1904) : Officier. Il prend part au soulèvement blanquiste du 31 octobre 1870, contre le gouvernement de la défense nationale. Nommé le 24 mars 1871 général de la Commune, en même temps qu’Emile Eudes et Emile Victor Duval. Elu au Conseil de la Commune le 26 mars. Nommé général, il combattit avec bravoure jusqu’à l’écroulement final et fut blessé au Château d’eau. Il réussit cependant à passer la frontière et trouva un poste à l’Ecole navale de Darmouth. Rentré en France après l’amnistie. .

 

Budaille : Franc-maçon. De la Loge des Amis de la Paix. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

 

Urbain Roucoux dit Paul Burani (1845-1901) : Auteur dramatique, comédien, chansonnier et librettiste. Il organise des représentations théâtrales pendant le siège de Paris en 1870.

 

Marie Bure : Frangeuse à la Guillotière, tuée à 50 ans lors de la barricade de la Grand rue de la Guillotière, le 1° mai 1871.

 

Philippe Burty (1830-1890) : Critique d’art. Ami de Goncourt.

 

Julien Henry Busson Billault (1823-1888): Avocat. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre-président du Conseil d’Etat.

 

C

 

Cadaze : Membre du Comité central de la Garde nationale.

 

Gustave François Louis Calvinhac (1849-1902) : Le 28 mars 1871, il signa la déclaration suivante : « Les délégués de l’Algérie déclarent, au nom de tous leurs commettants, adhérer de la façon la plus absolue à la Commune de Paris ». Orateur très écouté durant la Commune du club Séraphin.

 

Zéphyrin Rémy Camélinat (1840-1932) : Ouvrier bronzeur et ciseleur. Employé par Charles Garnier à l’Opéra. Lors de la Commune de 1871, il se voit confier l’organisation de la poste, puis il est nommé directeur de la Monnaie de Paris. Ami de Pierre-Joseph Proudhon. Fondateur de l’AIT, un des quinze membres de sa commission administrative. Un des dirigeants de la section parisienne de la 1° Internationale. En septembre 1871, il réussit à passer en Angleterre et fut condamné l’année suivante à la déportation dans une enceinte fortifiée. Après l’amnistie, il rentre en France et fut élu député en 1885. En 1920, il adhéra au Parti Communiste. Devient candidat aux élections présidentielles en 1924.

 

François Jean Félix Cantagrel (1810-1887) : Franc-maçon. Radical. Disciple de Fourier. Il n’appartient pas à la Commune, dont il fut tout au plus sympathisant. Elu conseiller municipal dès juillet 1871 et député de Paris en 1876.

 

Claude Romain Capellaro (1826-1899) : Sculpteur. Servi dans la Garde nationale et fut délégué au Comité central. Il appartint à la commission qui fit brûler la guillotine.

 

Adolphe Joseph Vital Carcassonne (1826-1894) : Elu conseiller municipal de Marseille le 28 août 1870, il adhéra à la Ligue du midi, entra à son Comité central et fut commissaire général des Bouches-du-Rhône. Lors du soulèvement du 1° novembre, il fut élu président de la commission révolutionnaire de Marseille et lança l’idée de taxer les riches.

 

François Caria : Déporté à l’île Nou.

 

Etienne Carjat (1828-1906) : Célèbre photographe, journaliste, caricaturiste. . Ami de Vallès. Il collabora au journal La Commune. Proche de Courbet, en 1871 il apporte son soutien à la Commune et publie des poèmes politiques dans le journal La Commune.

 

Lazare Hyppolite Carnot (1801-1888) : Franc-maçon, initié dans la loge Les Amis Incorruptibles en 1840. Fils cadet de Lazare Carnot. Ministre de l’Instruction publique du Gouvernement provisoire en 1848. Maire du 8° arrondissement de Paris après le 4 décembre 1870. Elu député en février 1871. Sénateur à partir de 1875.

 

Marie François Sadi Carnot (1837-1894) : Franc-maçon. Président de la République du 3 décembre 1887 au 25 juin 1894, date de son assassinat. Initié dans la loge « les Amis Incorruptibles ».

 

Cartier : « Pétroleuse ».

 

Cartoux : Commune de Marseille. La préfecture est investie et les autorités destituées. Le préfet Paul Cosnier est fait prisonnier, le maire démissionné, Espivent en fuite est remplacé par un de ses seconds. Présidée par Crémieux, la commission départementale prend la place du préfet; elle comprend 12 membres : des Radicaux (Job et Étienne), des membres de l'Internationale (Alérini), de la Garde nationale (Bouchet, Cartoux), et trois délégués du Conseil municipal. L'insurrection victorieuse, Crémieux déclare du haut du balcon de l'Hôtel départemental la solidarité de Marseille avec Paris, appelle la population à maintenir l'ordre et prône la réconciliation. La Commune marseillaise durera quinze jours.

 

Castioni : Membre du Comité central de la Garde nationale.

 

Joannès Caton (1849-1914) : Militant qui a participé à la Commune de Saint-Etienne en 1871. En septembre 1870, il fut secrétaire de l’actif comité de la rue de la Vigne, comité qui organisa en mars 1871 la prise de l’Hôtel de Ville. Il fut pendant un jour de fonction secrétaire du comité d’administration de la ville. A écrit dans 26 cahiers d’écolier, un Journal d’un déporté de la Commune à l’île des Pins.

 

Gaston Caulet de Tayac (1840-1877) : Homme de lettres. A la fin du Second Empire, il entre dans l’équipe du Cri du peuple. Il participa à la guerre contre la Prusse dans un régiment de zouaves, et après la proclamation de la Commune, devint commissaire spécial du cabinet de Raoul Rigault.

 

Georges Louis Marie Alexandre Cavalier, dit Pipe en Bois (1842-1878) : Ami de Vallès. Entre à l’école des Mines. Il collabore à des journaux d’opposition pendant l’Empire : le Citoyen, la Marseillaise, la Montagne, la Rue. Rentré à Paris le 19 mars, il se range aux côtés de la Commune, qui, le 7 avril, le nomme Directeur de la voie publique ou Ingénieur des voies et promenades publiques.

 

Louis Eugène Cavaignac (1802-1857) : Général. Gouverneur d’Algérie (1848), puis président du Conseil des ministres chargé du pouvoir exécutif durant l’année 1848. Le 23 juin 1848 commence une révolution par les partisans de la République démocratique et sociale à Paris (Journées de Juin). Après plusieurs jours d’une lutte acharnée (24, 25 et 26 juin), qui fit 1600 tués côté gouvernement et entre 3000 et 5000 morts du côté de l’insurrection, Cavaignac parvient à prendre le contrôle. Ces journées ont été une préparation de la Commune. A ces 3000 à 5000 morts s’ajoutent environ 1500 fusillés sans jugement ; il y a 25000 arrestations et 11000 condamnations à la prison ou à la déportation en Algérie.

 

Robert Caze (1853-1886) : Ecrivain, poète et romancier naturaliste. Décédé le 28 mars 1886 des suites d’un duel contre Charles Vignier (1863-1934). Journaliste, il collabora à diverses feuilles d’opposition à l’Empire. En 1870-1871, il prend part à la Commune aux côtés de Paschal Grousset qui l’attacha au ministère des Affaires étrangères.

 

Claude Edme Chabert (1818-1890) : Ouvrier graveur sur métaux. Un des premiers français à adhérer à l’Internationale.

 

Louis Denis Chalain (1845-1885) : Franc-maçon. Ouvrier tourneur. Il adhère à l’AIT en 1870. Elu au Conseil de la Commune, il est membre de la commission de Sûreté générale, et de celle du Travail et de l’Echange. Condamné à mort par contumace, rentré en France après 1880.

 

Paul Armand Challemel-Lacour (1827-1896) : Enseignant de philosophie. Nommé préfet du Rhône par le gouvernement de la Défense nationale en septembre 1870, il réprime le soulèvement révolutionnaire à Lyon. Le 6 novembre 1870, il dissout le Comité central fédératif et arrête 32 de ses membres. Il sera ministre de Jules Ferry et président du Sénat.

 

Léodile Champseix : Voir André Léo.

 

Henri Jean Louis Champy (1846-1902) : Ouvrier coutelier. Il est membre du 203° bataillon de la garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Il est élu au Conseil de Commune et fait partie de la commission des Subsistances. Parti de la Majorité. Proscrit de retour en 1880, il crée en 1882 la Solidarité des proscrits de 1871. Son nom change plusieurs fois : Solidarité des militants de 1871 en 1884, puis Société fraternelle des anciens combattants de la Commune en 1889.

 

Antoine Alfred Eugène Chanzy (1823-1883) : Général. A Versailles, il se range avec les républicains modérés et siège au centre gauche. Il devient maire adjoint de Paris en septembre 1870, après la chute du Second Empire. En tant que tel, il ordonne le 23 janvier 1871 de tirer sur la foule à l’Hôtel de Ville, celle-ci s’opposant à la décision du gouvernement de Défense nationale d’offrir aux Prussiens la capitulation de Paris. Cela lui vaut son arrestation par les Communards le 14 avril 1871 ; il est menacé d'exécution, puis libéré. À Versailles, il se range avec les républicains modérés et siège au centre-gauche. Puis il est nommé sénateur.

 

Pierre Charbonneau : Ebéniste. Membre de la direction parisienne de la section de l’Internationale.

 

Jean Baptiste Chardon (1839-1898) : Ouvrier chaudronnier. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il est capitaine en second du 133° bataillon de la Garde nationale, avec lequel il lance l’assaut contre l’Hôtel de Ville de Paris lors de la journée du 31 octobre contre la politique jugée capitularde du gouvernement de la Défense nationale. En novembre 1870, il adhère à l’Association internationale des travailleurs (tendance blanquiste). Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et il est membre de la commission de la Guerre, puis de celle de la Sûreté générale (5 avril). Condamné à mort par contumace, réfugié en Suisse, où il ouvre un restaurant.

 

Georges Charpentier (1846-1905) : Editeur, notamment des naturalistes (Zola, Flaubert et Maupassant).

 

Joseph Charlemont  (1839-1918): Maître d’armes et entraîneur de boxe française, il s’engage activement aux côtés de la Commune.

 

Charles Louis Chassin (1831-1901) : Journaliste. Militant de l’Internationale, chef de la section de Villefranche (1867). Après l’armistice, il se rendit à Bordeaux, où la police l’arrête dès le 18 mars, de telle sorte qu’il demeura en prison pendant toute la Commune.

 

Eugène Pierre Amable Chatelain (1829-1902) : Ouvrier ciseleur. A écrit en 1871 la chanson Vive la Commune.

 

Alexandre Chatrian (1826-1890) : Initié franc-maçon, en 1875, à la loge « Alsace-Lorraine » de Paris. En collaboration avec Erckmann, auteurs de romans se rapportant à l’Alsace. Le plus célèbre est L’Ami Fritz.

 

Ange Gustave Chaudey (1817-1871) : Magistrat et journaliste. Il a été rédacteur en chef du journal républicain Le Siècle. Légataire de Proudhon et membre de l’Internationale. Il devient maire-adjoint du 9° arrondissement de Paris en septembre 1870, après la chute de l’Empire (maire : Jules Ferry). En tant que tel, il ordonne le 22 janvier 1871 à la troupe de tirer sur la foule à l’Hôtel de Ville. Cela lui vaut son arrestation le 14 avril 1871 par les Communards, puis son exécution le 23 mai 1871, sur ordre du procureur de la Commune Raoul Rigault.

 

Emile Chautemps (1850-1918) : Président du Conseil municipal de Paris, député de la Seine (1889-1897), puis député et sénateur de Haute-Savoie (1897-1918, deux fois ministre, en 1895 et 1914. Il est initié en 1890 à « Isis-Montyon » et a fréquenté diverses loges : « L’Amitié », « Cosmos 288 ».

 

Chevalot : Communard. Membre du comité de Vigilance.

 

Julien Théophile Henri Chevreau (1823-1903) : S’attacha à la fortune de Louis Napoléon Bonaparte. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de l’Intérieur.

 

Marie Augustine Chiffon, née Gaboriaud (1835- ?) : Lingère. Félix Pyat la décrit comme une Louise Michel inconnue, plus peuple et non lettrée. Des rapports de Versailles mentionnent qu’on la surnomme « la capitaine » et que « ceinte d’une écharpe rouge et d’un revolver », elle encourage les fédérés à se battre durant la Semaine sanglante. « Compagne » d’un tailleur de pierre, Jules Chiffon, capitaine au 121° Bataillon. Elle entraîne son compagnon aux barricades du pont d’Austerlitz et du boulevard Mazas, organise une ambulance et introduit les Fédérés dans une maison pour défendre la barricade de l’avenue Daumesnil. Condamnée à 20 ans de travaux forcés.

 

Adèle Chignon : Combattante de 1848. S’est battue sur la barricade du Panthéon.

 

Charles Chincholle (1845-1902) : Ecrivain et biographe. Journaliste au Figaro. A écrit en 1885 : Les survivants de la Commune.

 

Henri Chouteau (1834-1896) : Membre du Comité central de la Garde nationale.

 

Amilcare Cipriani (1843-1918) : Patriote italien. Chef d’état-major de la Commune.

 

Léon Alpinien Cladel (1834-1892) : Romancier naturaliste et nouvelliste. S’il a vécu de près la période de la Commune (mars 1871-mai 1871), il n’y joue pas un rôle prépondérant, mais il manque cependant d’être fusillé comme suspect par les hommes de Thiers. Cette période de la Commune est présente dans un grand nombre de ses œuvres : Trois fois maudites (1876), Les Va-nu-pieds (1883), Urbains et Ruraux (1890), mais surtout I.N.R.I. (1887).

 

Aristide Jean dit Régis Claris (1843-1906) : Collaborateur de Blanqui dans le journal La Patrie en danger. Signataire de l’Affiche rouge. Tridon le fit nommer chef de bureau de la presse parisienne au ministère de l’Intérieur.

 

Hyppolite Adolphe Clémence dit Roussel (1838-1889) : Ouvrier relieur. Petit-fils d’un babouviste. Il adhère à l’Association Internationale des travailleurs et collabore à La tribune ouvrière, organe de la section française de l’AIT. Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et il est membre de la commission de la Justice. Membre de la Minorité, il vote contre la création du Comité de Salut public. Condamné à mort par contumace.

 

Georges Clemenceau (1841-1929) : S’éleva contre l’amnistie, ensuite conciliateur. Maire du 18° arrondissement de Paris en 1870.

 

Jean-Baptiste Clément (1836-1903) : Franc-maçon. Initié à la Loge « Les Rénovateurs », du Grand Orient de France, le 28 octobre 1898 à Clichy, qui lui confère les grades de compagnon et de maître. Il s’affilia, le 10 janvier 1900, à la loge « L’Evolution sociale » à Paris, où il passa Compagnon et Maître le même jour, le 6 juillet 1901. Chansonnier. Le Temps des Cerises (1866) est considéré comme l’hymne de la Commune, que les communards sifflaient sur les barricades. Membre du Conseil de la Commune. Membre de la Commission des Services publics, il dirige les ateliers de munitions. Adversaire déclaré de l’Eglise. Adhère à la Majorité. A écrit en 1886-1887 : La revanche des communeux. Il passa en Suisse et rentra en France après l’amnistie.

 

Emile Léopold Clément (1826-1881) : Ouvrier cordonnier. Il fut souvent emprisonné sous le Second Empire en raison de ses activités dans des sociétés secrètes. On le soupçonne d’être devenu un indicateur de la police pour obtenir sa libération. Il est élu au Conseil de la Commune et fait partie de la commission des Subsistances, puis de la commission de la Sûreté générale (13 mai). Il vote pour la création du Comité de salut public. Il est arrêté le 19 mai après la révélation de ses activités suspectes sous l’Empire.

 

Victor Clément (1824- ? date postérieure à 1871) : Ouvrier teinturier. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège dans la commission des Finances. Le 23 avril, il est chargé de visiter les prisons. Il vote contre la création du Comité de salut public.

 

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