Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 09:25

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 10)

 

Voici ce que déclare le président François Mitterrand, lors du dernier conseil des ministres de 1993, message prémonitoire, très lucide, parlant des capitalistes financiers : « Ils s'en prendront aux retraites, à la santé, à la sécurité sociale car ceux qui possèdent beaucoup veulent toujours posséder plus et les assurances privées attendent de faire main basse sur le pactole. Vous vous battrez le dos au mur. »

De plus en plus, dans la crise générale qui s’annonce, il va apparaître que les partis traditionnels, en France, sont pour la sauvegarde de la société ancienne capitaliste :

  • La France Insoumise : les responsables de ce mouvement seront sans aucun doute les premières victimes emportées par la révolution socialiste, car ils sont en collusion avec la bourgeoisie française. A part quelques actions individuelles, que font, aujourd’hui, les députés de ce mouvement pour dénoncer le parlementarisme bourgeois ?

  • Le Rassemblement National est une clique fasciste défendant les intérêts des grands capitalistes et l’impérialisme français. Par exemple, ils ne veulent pas rendre au Peuple français les moyens de production et la terre, en les nationalisant au service de tous, et en confiant la gestion tant des entreprises, privées et publiques, que les divers niveaux administratifs, à des comité composés des membres du Peuple. C’est cela, rendre la France aux français : instaurer le socialisme réel !

Que penser d’une agriculture capitaliste, qui accepte sciemment d’empoisonner, au nom des profits individuels, tout un Peuple, y compris d’ailleurs les membres de la classe bourgeoise ?

Le gouvernement, organe de gestion collégial au service de la classe bourgeoise, fait croire que la politique étrangère est exercée au nom du Peuple de France :

  • Mais en quoi le Peuple de France est-il mêlé à la politique néo-coloniale menée dans les pays africains, notamment par les grands groupes multinationaux (AREVA, etc.) qui dépouillent les peuples en voie de développement ?

  • En quoi le Peuple de France est-il concerné par les guerres impérialistes de pillage menées en Afghanistan, en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc. ? Sans aucun doute faudra-t-il soumettre à un tribunal international tous les criminels contre l’humanité, dont d’anciens présidents de la république, qui ont été des va-t-en guerres dans ces divers conflits…

De même, l’Union européenne est aujourd’hui la tentative d’union des intérêts des classes bourgeoises de l’Europe, sur le dos des travailleurs de ces divers pays, ainsi que sur le dos des pays du tiers-monde : c’est un marché de la libre entreprise qui ne répond qu’aux préoccupations immédiates et à cours terme des grands groupes industriels et financiers. Elle doit être remplacée par l’Union Socialise des Peuple d’Europe !

Socialisme ou barbarie, telle est l’alternative, en ce début du XXI° siècle ! Et cette alternative est la même pour tous les pays. Ce serait une erreur de penser que la solution réside dans de petits arrangements de l’existant. Pour se maintenir à la tête de ses immenses fortunes, la bourgeoisie n’hésitera pas à diviser le peuple, quitte à recourir à la guerre civile contre son propre Peuple, et à mettre en place une dictature fasciste. C’est pourquoi il faut convaincre, y compris une petite minorité de la classe bourgeoise, consciente des enjeux, que la survie de l’humanité et son essor dans des conditions descentes, que la seule solution, demeure l’instauration d’un régime socialiste et démocratique dans tous les pays européens.

Un régime socialiste mettrait un point d’honneur à planifier la nouvelle économie afin de mettre fin au chômage et à la pauvreté. Il ferait en sorte aussi de recréer un tissu industriel répondant enfin aux besoins réels de la population, et à un échange équitables avec tous les pays. Enfin, il construirait une Europe des peuples.

La politique internationale socialiste du nouvel Etat français sera basée sur les intérêts du Peuple français, et sur ses valeurs : pacifisme, égalité et fraternité, défense des peuples en voie de développement et des révolutions démocratiques dans le monde, refus de l’ingérence dans les affaires intérieures des autres Peuples et refus des guerres impérialistes de pillage.

Pour ce qui est de la crise migratoire, due en grande partie à la longue exploitation des peuples du tiers-monde, par les pays riches et impérialistes, ainsi qu’aux diverses guerres de rapine et de pillage, un régime socialiste, à la fois, fermerait ses frontières à ces déplacements anarchiques, tout en favorisant le développement économique et la libération nationale de ces pays, qui ont besoin de cette main d’oeuvre qui fuit la guerre et la misère. Mettre fin à l’exploitation de ces pays par les pays riches capitalistes, et débarrasser ces pays de la domination de la bourgeoisie compradore, et des couches féodales et patriarcales, mettrait rapidement un terme à ces déplacements massifs anarchiques de population. Cependant, un régime socialiste protègerait naturellement les révolutionnaires opprimés dans ces pays, ainsi que les apatrides.

Troisième question : Comment la classe bourgeoise a-t-elle imposée, puis maintenue, sa suprématie ?

Voilà plus de deux siècles que les hommes politiques de la bourgeoisie cachent se fait au Peuple : Ils y pensent toujours, sans jamais en parler publiquement. Mais ils font en sorte que la plus grande part des biens nationaux, dont les moyens de production, soient la seule « propriété » d’une seule classe sociale, les capitalistes, qui vivent au-dessus de la société réelle et commune, et s’enrichissent sans cesse.

Aujourd’hui, et de plus en plus, cette forme d’organisation, qui favorise que la plus grande partie des richesses soit principalement drainée vers les grands bourgeois, crée une désorganisation anarchique de la production, générant pour le Peuple la pauvreté et une armée de chômeurs.

La bourgeoisie parvient à maintenir son pouvoir en particulier par la force de l’habitude. Notamment, elle a mis en œuvre un système de représentation devenu irrationnel et antidémocratique.

Le Peuple, seul, peut mettre un terme à cela, car l’illusion du caractère indispensable de la bourgeoisie s’est évaporée.

La bourgeoisie a créé une cohorte d’agents, hommes et femmes, dont le métier est, soit la politique, soit la représentation syndicale, et dont l’objectif est de faire écran, et d’écarter le Peuple de tous les postes de Pouvoir, tant dans les entreprises que dans les cités.

 

Partager cet article
Repost0
19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 11:02

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 9)

 

Ce n’est que par diverses fictions que la bourgeoisie capitaliste demeure encore à la tête de fortunes colossales et d’empires financiers et industriels, jamais créés par elle-même, ou par son travail, mais créés par le Peuple et par le travail du Peuple. Tous les exemples que l’on peut prendre concourent à démontrer cela, comme la production des armements.

L’Etat bourgeois passe commande auprès des usines détenues nominalement par les avionneurs Dassault, qui ensuite encaissent indûment l’essentiel des immenses profits, alors que la valeur ajoutée par cette famille est nulle.

Toutes ces usines, déjà largement socialisées au niveau de la production, doivent faire l’objet d’une réappropriation par les véritables et seuls acteurs : les travailleurs de ces usines, et être gérées directement par ceux-ci. Et la classe bourgeoise doit être remise au travail et ne vivre, comme tout citoyen digne et honnête, de son seul travail : « qui ne travaille pas, ne mange pas ! » est l’un des préceptes d’un socialisme bien compris.

De l’autre côté, le Peuple n’a véritablement aucun droit réel, ni dans le cadre de son travail, au sein de l’entreprise « publique » ou privée, ni dans le cadre de sa vie quotidienne, au sein de la cité.

Et, de plus en plus, le peu de droits acquis par les luttes des diverses générations de travailleurs ont tendance à s’amenuiser : toujours moins de droits (remise en cause du droit du travail, par exemple), moins d’égalité, et également aussi, toujours plus de pauvreté et d’indignité. Il est inutile d’égrener tous les maux anciens et nouveaux créés par la société moderne bourgeoise, décadente et en déliquescence : chômage, habitat insalubre et indigne, scolarité au rabais, baisse du pouvoir d’achat, nourriture empoisonnée et indigne, vente des biens publics et communs rentables à des fonds capitalistes privés (autoroutes, aéroports, ports, usines, etc.) etc.

La dernière illusion à faire tomber, afin de dessiller les yeux du Peuple, c’est que la classe bourgeoise , dans le cadre de la société existante, telle qu’elle a évolué, est tout à fait incapable de trouver des solutions pérennes. En même temps, il s’agit de convaincre le Peuple que lui, et lui seul, est à même de mettre en œuvre les nouvelles solutions aux nouveaux problèmes.

L’expérience vécue par les masses, ces quarante dernières années, l’a amplement démontré : alternance de domination entre les fractions de la droite et de la « gauche » de la classe bourgeoise, entre les « girondins » et les « montagnards », sans que jamais ne soit produit une seule solution aux diverses difficultés lancinantes de la société, comme le chômage de masse, la diminution du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus pauvres, inégalités de plus en plus importantes entre ceux qui ont tout, et ceux qui n’ont rien, etc. A ces difficultés liées au système capitaliste, se sont ajoutés l’écocide, et la pollution, avec l’empoisonnement de la population avec des aliments remplis de divers poisons (pesticides, etc.), les risques liés à l’énergie nucléaire, la naissance de bébés sans bras, etc.

Les idéologues de la bourgeoisie ont beau s’égosiller, les solutions sont toujours pour demain, ou après-demain. Mais, en fin de compte, quoi qu’elle dise, la classe bourgeoise, avec le temps qui passe, devient complètement inaudible : les solutions qu’elle met en exergue (comme la limitation de l’usage du diesel, l’instauration de nombreux taxes et impôts, qui frappent les plus faibles et les plus démunis, solutions que contredisent sans cesse les faits, ne sont plus entendus, mais combattus.

Peu à peu, le Peuple prend conscience, dans son immense majorité, que lui seul est à même de mettre en place les solutions réelles aux difficultés d’aujourd’hui (écocide, guerres de pillages, arrivée massive de migrants, violences urbaines, délinquance et drogue, disparition de nombreuses espèces animales, souffrances animales et chasse, etc.), qui mettent en péril l’existence de l’humanité, et ces solutions passent inéluctablement par la révolution prolétarienne et le début d’une ère nouvelle, socialiste. Loin de descendre du ciel, tel la Jérusalem céleste, le nouveau monde émerge du sein de l’ancien monde, qu’on le veuille ou non. On peut appeler cela le « doigt de Dieu ».

Les traîtres à la cause ouvrière et populaire (les partis politiques, comme le parti soi-disant « socialiste » et le parti « communiste » français, les syndicats jaunes à la solde des patrons, tels les responsables de tous les syndicats soi-disant « représentatifs », les associations diverses, etc.) sont tellement discrédités, qu’eux non plus ne parviennent plus à se faire entendre, et à endiguer le mouvement révolutionnaire : leurs discours lénifiants contredisent trop leurs pratiques réelles de collaboration de classes. Mais surtout, et cela est mortel pour eux, la société avance, et elle est tellement mûre pour l’accouchement d’un nouvel état social, avec des nouvelles valeurs, humaines, de solidarité et de fraternité réelle, valeurs frontalement opposées à la seule valeur qui reste à la bourgeoisie : la course effrénée au profit destiné à enrichir l’extrême minorité des super privilégiés, qui se sont mis eux-mêmes en dehors de la société et du Peuple.

Les valeurs populaires sont aussi prônées par toutes les religions, qui mettent en avant une morale de justice et d’équité, et qui fait en sorte que la propriété ne repose que sur le travail honnête de chacun et la participation de tous aux richesses créées par la société entière, richesses à répartir entre tous. La règle d’or, commune à toutes les religions est : « Faites aux autres ce que vous voudriez que l’on vous fasse », alors que la règle diabolique mise en œuvre par la bourgeoisie est : « Obtenez le profit maximum, même si pour cela il faut éliminer toute humanité ».

Les responsables politiques de la bourgeoisie, n’ayant qu’une courte vue, sont devenus incapables de ne régler aucun problème social d’ampleur, comme :

  • La santé pour tous,

  • L’éducation pour tous,

  • La justice, qui est à deux vitesses, épargnant les plus riches et condamnant à de la prison ferme les plus pauvres,

  • La sécurité dans les quartiers,

  • Le logement indécent et les SDF : ce sont toujours les habitations des pauvres qui s’affaissent, causant des morts, jamais les logements des riches, comme à Marseille,

  • Le développement de la science.

Partager cet article
Repost0
17 mars 2020 2 17 /03 /mars /2020 15:04

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 8)

 

CHAPITRE DEUX : DANS L’ORDRE POLITIQUE ET DANS L’ORDRE ECONOMIQUE, LE PEUPLE N’EST RIEN.

Depuis qu’elle a pris la société en main, après des luttes acharnées à la fois contre la noblesse féodale et aussi contre les velléités d’émancipation populaire, la classe bourgeoise, même si elle se garde bien d’en parler publiquement, n’a jamais perdu de vue les richesses économiques qui résultent de sa domination sans exclusive et sans partage, sur les moyens de production. De bric et de broc, au cours de ces luttes, elle a mis en place divers appareils de domination, qui forment l’Etat bourgeois, la « république bourgeoise » – dont il y a eu, en France, cinq républiques, certains rêvant de l’instauration d’une sixième république, capable de résoudre les principales contradictions –et la « démocratie » bourgeoise. Ces appareils de domination sont multiples : bien évidemment, l’armée et la police, les diverses administrations, les juges, mais aussi l’éducation, les médias, la religion sous divers aspects, la politique extérieure, les partis politiques, les syndicats corporatistes, etc.

Ainsi, partout où il y a une décision importante à prendre, une mesure politique, économique, sociale, culturelle, il y a la marque de la bourgeoisie.

Accaparant tous les pouvoirs économiques, s’appropriant les moyens de production, la bourgeoisie a organisé toute la société uniquement à son profit (chemins de fer, routes, énergies, écologie, etc.), prenant des directives pour tenir le Peuple à l’écart de tous ces rouages.

Mais cette organisation d’une société en faveur des seuls intérêts d’une classe très minoritaire de privilégiés, aux dépens de la grande masse des citoyens, est un modèle qui ne fonctionne plus. Il y a un cri unanime : il faut que la société se réapproprie les moyens de production, déjà socialisés, et les fasse fonctionner enfin au service de tout le Peuple.

D’ailleurs, de plus en plus, la réalité prend le dessus, et la classe bourgeoise, malgré les nombreux moyens dont elle dispose (intelligentsia, universitaires, spécialistes, journalistes à sa solde, moyens médiatiques, etc.) a bien du mal à prétendre, par exemple, aujourd’hui, que les grandes fortunes reposent uniquement sur le travail des pseudo propriétaires de celles-ci, ou même de plusieurs générations de pseudo propriétaires. Cela est encore plus évident dans les pays anciennement communistes, comme la Russie ou la Chine, qui ont vu, en quelques années, l’émergence de très grandes fortunes, aux mains d’oligarques : c’est par la rapine, et le vol des biens publics, que ce sont créés ces grandes fortunes. En France également, les grands monopoles et les holdings, s’ils reposent effectivement sur le Travail, c’est sur le Travail de générations de personnes appartenant au Peuple. Il est donc légitime que tous ces moyens de production reviennent aujourd’hui au Peuple et soient gérés directement par celui-ci.

Que représente, par exemple, l’immense fortune des trois générations Dassault, qui se sont succédées à la tête du groupe, sans le Travail du Peuple, ainsi que les commandes par l’Etat, et de la politique guerrière et agressive menée par l’Etat bourgeois à l’extérieur (guerres en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc.), pour le seul développement des profits gigantesques empochés par quelques familles de capitalistes ?

De plus en plus, la classe bourgeoise s’avère incapable de gérer rationnellement ces moyens de travail, afin que ces outils se développent encore, et soient mis véritablement au service des seuls besoins de toute la population nationale, et pas seulement pour créer le luxe et l’opulence pour quelques individus.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2020 1 16 /03 /mars /2020 11:08

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 7)


 


 

La révolution de 1789 n’a fait que transférer le pouvoir des nobles et du haut clergé, très minoritaires dans la société féodale, à la « pointe » ou à l’avant-garde du Tiers-état, à savoir la nouvelle classe bourgeoise, déjà titulaire de tout le pouvoir économique, mais également minoritaire dans la nouvelle classe capitaliste, qui perdure jusqu’à ce jour.

Rousseau a également analysé cela dans son ouvrage, le « Contrat social ». Selon lui, la souveraineté populaire ne saurait se déléguer à quiconque : elle n’appartient qu’au peuple, qui peut s’en saisir à tout moment, pour l’exercer lui-même directement, en démettant les représentants, ou délégués, qui ont failli, et trahi la volonté populaire.

La légitimité et la souveraineté appartiennent au Peuple, et au Peuple seul, y compris entre deux échéances électorales. Quand la classe dirigeante bafoue les engagements qu’elle a pris lors d’élections, le Peuple n’a jamais hésité à se manifester, par le passé, sur la scène de l’Histoire (1789-1792, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968, etc.).

Si l’on étudie l’Histoire, le constat est :

  • Dans certains cas, une classe dominante est remplacée par une autre classe dominante. Ainsi, en 1789, l’aristocratie, qui a fait son temps, est remplacée par la bourgeoisie, plus moderne.

  • Dans d’autres cas, les classes populaires parviennent à s’emparer du pouvoir, et à gérer les affaires en lieu et place de la bourgeoisie, devenue égoïste et incapable. C’est le cas de la Commune de Paris, en 1871 ; ou bien la dictature du prolétariat en URSS, de 1917 à 1953. ou encore, la dictature du prolétariat en Chine populaire de 1949 à 1976.

Ainsi, depuis les années 1980, la bourgeoisie française, minoritaire dans le pays, est devenue incapable de gérer les bien communs : la nourriture est empoisonnée, et source de maladies, du fait des pesticides, glysophates, etc. ; l’eau et l’air sont pollués ; elle présente une incapacité à donner un véritable travail, convenablement rémunéré, à plus de cinq millions de personnes ; elle est la cause d’une dette abyssale et irrationnelle ; les violences urbaines, la sécurité et le terrorisme ne sont pas maîtrisés ; les logements indignes sont nombreux, ainsi que les SDF ; des guerres impériales sont menées en Afrique et en Asie, générant de nombreux mouvements migratoires ; la justice bourgeoise, non équitable pour le Peuple, multiple les déviations de toutes sortes : évasions fiscales, disparues de l’Yonne, affaires non résolues (Boulin, de Broglie, etc.) ; blocage des institutions, et favoritisme, comme l’affaire Benalla ; démocratie dite représentative de plus en plus obsolète ; etc.

Selon Rousseau, (et il prend l’exemple le plus avancé de son temps, au niveau politique, l’Angleterre du XVIII° siècle), un peuple est « libre » pendant la durée des élections : il choisit alors son maître, entre diverses solutions présentées par la classe dominante. Une fois que le Peuple a choisi, et donné une majorité à une fraction de la classe dirigeant du moment, il retourne à l’esclavage, et remet les chaînes d’esclaves.

C’est exactement ce qui se produit aujourd’hui : le Peuple est sommé de choisir entre diverses fractions rivales de représentants de la classe bourgeoise, sur un panel qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche. Une fois choisie la caste qui va gérer les affaires communes des capitaliste, le Peuple n’a plus aucune voix au chapitre : il retourne dans le néant de sa vie politique (néant complété par le néant au niveau économique et culturel).

Bien évidemment, d’une élection à l’autre, la caste dirigeante, véritable comité de gestion des affaires et des intérêts de la classe bourgeoise (ayant obtenu, par les élections, le « blanc-seing » populaire), prétend gérer les affaires au nom de l’intérêt général de toute la société. Mais jamais, ou très rarement, la caste dirigeante ne fait un bilan de son activité réelle, au service toujours des plus riches et des grands privilégiés. Jamais aucun élu n’est démis de ses fonctions pour avoir parjuré les bonnes intentions présentées, lors de la campagne électorale, aux suffrages des électeurs.

En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise.

Il devient évident que seule la remise de TOUS les pouvoirs au Peuple, et à lui seul (pouvoirs économique, politique et culturel) peut clôturer une telle époque d’obscurantisme, et de retour à la barbarie.

Jusqu’à ce résultat (la révolution et l’instauration d’un système nouveau, socialiste, où seuls le Peuple présente des candidats aux élections, candidats ayant un mandat impératif, candidats qui ne sont pas plus rémunérés qu’un ouvrier, mandats qui font l’objet d’un bilan périodique et réel, candidats qui peuvent être démis de leurs fonction par le Peuple), la participation du Peuple aux élections bourgeoises n’a pour objet que de compter les forces populaires, et ceci sous la direction d’un parti communiste authentique.

Regardez de près, ce que signifie véritablement aujourd’hui, la participation du Peuple, à la vie politique, que ce soit au niveau national, ou local, de la cité. Cette participation se caractérise par :

  • Seuls font de la politique, réellement, les « représentants » soi-disant « élus » du Peuple. Les autres citoyens sont passifs. « Ce sont des veaux » disait un grand représentant de la bourgeoisie, de Gaulle.

  • Pour les autres membres de la société, c’est de la politique « spectacle » : ils se contentent de regarder les débats politiques et de société, concernant leur vie quotidienne, à la télévision (média aux mains de la classe dirigeante, et donc manipulée à souhait), et participent, en tant que spectateurs, à des meetings, etc. Mais ils ne gèrent rien, et participent encore moins à la gestion des entreprises.

En conséquence, les hommes politiques (souvent démagogues, qui ne font jamais ce qu’ils disent – une politique au service du Peuple et du Peuple seul – et font ce qu’ils se gardent bien de dire – une politique au service de la bourgeoisie et de la bourgeoisie seule), deviennent, pour le Peuple, tout à fait inaudibles et incompréhensibles, de même que tous les journalistes qui officient dans les médias « officiels », qui ne sont que les porte-paroles des idéologues bourgeois.

Si l’on ajoute à cela la contradiction objective entre une infrastructure économique, de plus en plus socialisée, et une politique, en superstructure, qui demeure bourgeoise et individualisée, il en résulte des hommes politiques bourgeois de plus en plus impuissants. Ils ont beau parler, mettre en œuvre les meilleurs cabinets de communication, pour tenter de valoriser des mesures inadaptées, multiplier les audits, plus rien ne percute. Dans la réalité, qui échappe aux hommes politiques, coupés du peuple, enfermés dans la ouate bourgeoise, tout va à vau-l’eau, et se détraque immanquablement. Et ainsi, la contradiction entre l’infrastructure, déjà socialiste et collectiviste, et la superstructure, que l’on cherche de force à maintenir capitaliste (maintenue à toute force, avec entêtement, dans un état arriéré), s’approfondit démesurément. C’est comme empêcher l’accouchement à toute force d’un monde nouveau, vouloir faire entrer de force dans le ventre de l’ancienne société, le monde destiné à naître.

La seule façon de résoudre cette contradiction, c’est la révolution prolétarienne, c’est-à-dire que le Peuple s’empare avec force et violence, de sa souveraineté – car seul légitime, avec ou sans élections – et gère lui-même l’ensemble de la société, entreprises, cités et nation. Seules les valeurs populaires sont à même de répondre aux nouveaux impératifs de gestion.

Et que l’on ne s’y trompe pas : il en est de même au niveau des villes, grandes et petites, des cités et des quartiers.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 09:42

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 6)

 

Du côté de la classe bourgeoise, il y a une classe politique corrompue, qui ne dit jamais la vérité, mais qui déguise celle-ci de mille apprêts, afin de tromper son monde. Il faut, très vite, interdire à cette classe politique corrompue, l’accès aux fonctions publiques et aux mandats électifs, comme cela a été fait, lors de la grande révolution bourgeoise de 1789, en interdisant aux députés de la première assemblée nationale de se représenter au scrutin de la seconde assemblée. Comment peut-on laisser à une classe politique, qui comprend de nombreux corrompus, jamais vraiment condamnés par la justice bourgeoise (comme DSK, Pasqua, Balkany, etc.), et qui, dans son ensemble, a failli dans ses diverses misions, la possibilité de se présenter ou se représenter à des mandats qui lui servent à s’enrichir individuellement et qu’elle ne met jamais au service du Peuple ?

Que signifie la notion de « représentation », notamment dans le cadre de la « démocratie » dite représentative, en régime bourgeois ?

On ne peut que constater que la gestion des entreprises est le domaine réservé du patronat, donc de la classe bourgeoise (surtout grande, mais aussi moyenne et petite bourgeoisie), qui, pour mieux encadrer les travailleurs et les ouvriers, a su mettre en place toute une couche de syndicalistes « jaunes », collaborateurs de classe, soumis aux diktats du patronat.

Il n’y a de cesse que les petits aménagements et arrangements obtenus par les luttes ouvrières, pour participer à la gestion des entreprises, ne soient repris et remis en cause par le patronat. Il n’est que de considérer le peu de succès qu’a obtenu le concept gaulliste de « participation » des travailleurs aux fruits de la croissance dans les entreprises, notamment auprès de la catégorie des grands patrons. Alors que la richesse s’est amplement développée, depuis 1945, il y a, aujourd’hui, en France, de plus en plus de travailleurs pauvres, certains étant obligés de vivre dans leur voiture, ou dans la rue ! Paradoxalement, le Peuple, créateur de toutes les richesses sociales, est tenu à l’écart de la jouissance de ces richesses.

En dehors du secteur privé de l’industrie, il en est de même dans les entreprises du secteur public : Quelle est la participation des enseignants à la gestion de l’école, du lycée, de l’université ? Quelle est la participation des agents de santé à la gestion des hôpitaux ? Quelle est la participation des policiers à la gestion de la sécurité, ou des militaires à la gestion de leur corporation ? Ceci malgré la participation, à de nombreuses reprises, d’ « élus » se prétendant « socialistes », héritiers de Jaurès et Blum : la définition de base du socialisme, c’est bien la création de comités de gestion dans tous les secteurs, non ?

Qu’appelle-t-on « faire de la politique », ainsi que « participer à la vie citoyenne », dans le monde d’aujourd’hui, en France ? Pour le Peuple, cela est réduit à la portion congrue, et même à RIEN, avec la complicité, active et passive, de tous les « élus » de la république bourgeoise, de la base (maires) au sommet de l’Etat bourgeois (président de la république et parlementaires). Les représentants de la bourgeoise, soi-disant représentants également le Peuple, font bien de la politique, et sont même « propriétaires » de tous les mandats où on fait de la politique, en tant que classe sociale, mais la politique qu’ils font n’est qu’au service de la bourgeoisie et contre le Peuple.

Et dans les faits – ce qui est vécu par le Peuple, et non ce qui est faussement théorisé par les idéologues de la bourgeoise – le Peuple se contente d’être spectateur et non acteur de cette « politique ».

En un mot, la « démocratie » dite « participative », qui se concrétise par des élections à tous les niveaux (dans les entreprises, dans les syndicats, etc., mais surtout dans les divers niveaux administratifs, depuis l’Etat, avec les élections présidentielles, et parlementaires, etc. jusqu’au niveau de la plus petite commune) ne vise pas à donner TOUT le pouvoir au Peuple (ou à l’expression de la majorité des votants de celui-ci, lors des élections) mais à prendre TOUT le pouvoir au Peuple,et à le transférer et le maintenir au service d’une petite caste, la grande bourgeoisie des monopoles et des finances.

Malgré toutes les manœuvres frauduleuses, il est important que lors des élections bourgeoises, un jury populaire fiable, témoin et juge de la régularité des élections, soit présent dans chaque bureau de vote !

Montesquieu l’avait déjà dit : Le Peuple (« mineur incapable »), incapable de gouverner par lui-même, est dessaisi de toutes ses prérogatives de souveraineté, par les élections. Pour ce faire, il suffit, soit de désigner des candidats membres de la classe dirigeante, soit des candidats inféodés à cette classe dirigeante.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2020 6 14 /03 /mars /2020 09:51

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 5)

 

Première question : Qu’est-ce qui a conduit à la situation d’aujourd’hui ? A savoir, une classe bourgeoise qui est devenue parasitaire, mais qui possède TOUT, et un Peuple laborieux, mais qui n’a RIEN ? Comment en est-on arrivé à un tel état de choses ?

La bourgeoisie a su s’emparer de la notion de « représentation » (y compris dans le cadre du suffrage universel) et en faire une arme lui permettant de s’emparer de tous les pouvoirs politiques, dépossédant le Peuple de tout pouvoir.

Bien évidemment, il ne s’agit pas d’être opposé, par principe, à toute forme d’élections. Mais les élections conduites par la bourgeoisie sont pipées : elle ne débouchent que sur la dictature bourgeoise, c’est-à-dire sur la dictature d’une extrême minorité sur la grande majorité du Peuple, en masquant cela sous un dehors soi-disant « démocratique ». Seules des élections, organisées et contrôlées par le Peuple, peuvent être justes et démocratiques.

Cela ne signifie pas, non plus, que le Peuple ne doit pas, par principe, participer aux élections bourgeoisies. Bien au contraire. Mais cette participation doit se faire sous la direction d’un parti véritablement révolutionnaire et communiste, comme cela a été le cas par le Parti Communiste Français de 1921 à 1953, avant que ce parti ne tombe dans la fange du révisionnisme et de la trahison de la classe ouvrière.

Et pourquoi le peuple, qui sait aussi s’organiser, ne participerait-il pas aux élections , notamment européennes de 2019, et municipales de 2020, ne serait-ce que pour prendre une pleine conscience et connaissance des conditions dans lesquelles la classe bourgeoise gère les affaires publiques aujourd’hui ?

Seconde question : Pourquoi la métamorphose (résolution de la contradiction Travail-Capital, ou infrastructure-superstructure) ou : De RIEN, le Peuple devient TOUT, et de TOUT, la classe bourgeoise est réduite à RIEN, ne s’est-elle pas produite ?

Les causes sont

Du point de vue des causes subjectives, on peut en pointer au moins trois :

  • Un parti pseudo-communiste (le Parti « communiste » français), qui, à partir de 1953, n’a jamais rien fait pour placer le Peuple en situation d’accéder à tous les pouvoirs, de 1954 à nos jours. Chaque fois qu’un mouvement social a pris de l’importance, le P »C »F et la CGT étaient là pour aider à éteindre l’incendie (1968, etc.). Il faut bien étudier le passé, pour éviter la répétition de celui-ci, et préparer l’avenir. Le passé du P »C »F doit être connu, pour ne pas le reproduire. Pourquoi la classe ouvrière se détourne-t-elle de ce parti, et rejoint même parfois le fascisme (comme c’est le cas dans le Nord-Pas-de-Calais) ? C’est un petit-fils d’un mineur communiste, militant exemplaire qui a combattu contre le fascisme, qui est devenu maire de Hénin-Beaumont, et bras droit de Marine Le Pen, et un cadre important de l’ancien P »C »F du Pas-de-Calais, qui est devenu un député du Front National, aujourd’hui Rassemblement National ! Que de reniements, et ce ne sont pas les seuls !

Il convient également de bien étudier l’histoire de l’URSS, devenue la Russie des oligarques, après le coup d’Etat de Khrouchtchev, à la mort de Staline, ainsi que l’histoire de la Chine populaire, devenue une superpuissance fasciste, à la mort de Mao Tsé-toung en 1976 et le coup d’Etat de Deng Xiaoping.

  • Des syndicats ouvriers et des travailleurs, largement intégrés dans le système bourgeois, acquis depuis toujours, majoritairement, aux théories de l’anarcho-syndicalisme, et qui refusent obstinément de poser les vraies questions politiques et économiques du prolétariat et des travailleurs, qui valent seules une lutte de classe intransigeante : la question du pouvoir dans l’entreprise. Les diverses affaires de corruption qui émaillent les actualités nationales, quant aux mœurs dépravées réelles des dirigeants de ces divers syndicats dits représentatifs, confirment ce diagnostic, s’il en était besoin. Les exemples ne manquent pas : depuis la trahison de la « tsarine » de la CFDT, jusqu’aux divers scandales de vols financiers, ou de fichiers mafieux, à la CGT ou à FO , les subventions versées aux responsables syndicaux par les organisations patronales (UIMM, MEDEF, etc. )… etc.

  • Des « élus », qui parfois, se disent ou se veulent révolutionnaires, comme ceux de la « France Insoumise » aujourd’hui, mais qui demeurent dans la logique du système capitaliste. Ce sont sans doute ces « élus »-là qu’il faudra, très vite, de suite, en fonction de la marche du mouvement révolutionnaire, mettre de côté, afin que la révolution prolétarienne puisse aller le plus loin possible (jusqu’au bout) de sa logique.

 

Partager cet article
Repost0
12 mars 2020 4 12 /03 /mars /2020 10:13

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 4)


 

CHAPITRE UN : LE PEUPLE EST TOUT.

Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.

Indéniablement, du point de vue économique (infrastructure), le peuple est TOUT, et il faut que l’ensemble du Peuple prenne conscience de cela. Car c’est le Peuple, et lui seul, qui fabrique toutes les richesses.

Aujourd’hui, le Peuple reste encadré par une classe bourgeoise qui a organisé l’économie à son avantage, et qui s’accapare l’essentiel des richesses, au nom du droit bourgeois de la propriété. Le système capitaliste prend presque TOUT au peuple, ce presque TOUT étant accaparé par la classe bourgeoise, qui ne laisse au Peuple que les miettes – miettes importantes lors des périodes d’expansion (« Trente Glorieuses », 1945-1975), grâce à l’exploitation impérialiste à outrance des pays en voie de développement, ou lorsque le Peuple réussit à grappiller des avantages par ses luttes, -- ou miettes moins importantes lors des périodes de crises (« Quarante-quatre Piteuses », 1975-2019), ou par la montée en puissance et la résistance à l’exploitation des pays émergents, et lutte pour leur indépendance des pays en voie de développement, ou parce que le mouvement social est en retrait quant aux luttes sociales.

La bourgeoisie, et en particulier les hyper riches, sont devenus aujourd’hui une classe parasite, qui accumule l’essentiel des richesses créées par le Peuple.

La société se scinde donc en une caste de personnes de plus en plus riches, complètement déconnectée de la réalité sociale, cosmopolite, d’un côté, et une masse immense de personnes qui compte un contingent de plus en plus important de personnes de plus en plus pauvres, de l’autre côté.

Dans tout son comportement, la bourgeoisie est inhumaine, individualiste, anarchique et méprisante à l’égard du Peuple. Mais bien évidemment, elle est fortement organisée, solidaire et structurée, en tant que classe, pour défendre ses propres intérêts.

Mais ce qu’elle ne cache pas, car cela est devenu évident, criant même : la bourgeoisie, inhumaine et méprisante, refuse de se mélanger avec le Peuple, dans toutes les structures sociales (logements, quartiers, écoles, etc.). Son seul objectif, c’est de gagner de l’argent, et la poursuite de cette seule valeur conduit à une véritable chasse aux pauvres et aux démunis, tant en France métropolitaine, que dans les colonies outre-mer, et les divers pays où elle intervient.

La bourgeoisie est devenue incapable d’assurer l’ordre (ordre social, travail pour tous, sécurité, éducation pour tous, logement décent pour tous, etc.). Dans le cadre d’un capitalisme décadent, qui n’est plus en phase avec l’infrastructure, la bourgeoisie ne parvient plus à assurer le bon fonctionnement de toute la société, et cela se voit et se ressent de plus en plus : il est donc plus que temps pour elle de disparaître en tant que classe sociale, afin de laisser tous les leviers de commande au Peuple seul.

Les gilets jaunes, ce sont les classes moyennes, qui ont peur d'être paupérisées (déclassées et appauvries, c'est-à-dire mises au niveau des gens des cités), et qui ont affaire à la violence policière sans retenue d'un pouvoir aux abois. Mais il ne faut pas oublier les classes laborieuse, dans les quartiers populaires, qui, pour le moment, sont pacifiques, et ne bougent pas encore, mais qui connaissent depuis des décennies, cette violence policière, et l'application de près de quinze "lois sécuritaires" mises en place par les gouvernement successifs de Chirac à Macron. Il est bon, même si c'est à coup de grenades lacrymogène, de grenades offensives, de canon à eau, et de tonfa, que les classes moyennes se réveillent! C'est la démocratie, qu'il faut réinstaurer! Avec la justice sociale et fiscale!

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2020 3 11 /03 /mars /2020 16:58

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT (Partie 3)

Voilà pourquoi le mouvement actuel se nourrit de nombreuses illusions :

-- Illusion quant à la violence : L’Etat bourgeois oppose au Peuple une sévère violence réactionnaire, manifestée en particulier par la police : yeux crevés, mains arrachées, grenadage, etc., ainsi que par la justice : prison ferme pour les gilets jaunes, etc. Il est absurde de penser que le mouvement obtiendra des résultats tangibles (quant au pouvoir d’achat), sans recourir à la violence révolutionnaire, et à la résistance populaire : c’est là la seule façon de faire reculer le gouvernement.

-- Illusion quant aux négociations avec les représentants du gouvernement : comme tout mouvement révolutionnaire qui débute, les gilets jaunes voient charrier tout un ensemble de personnages interlopes, qui s’auto désignent les « représentants, », un ensemble de carriéristes, parfois de provocateurs. Il est certain que l’avancée du mouvement va faire reculer et disparaître tous ces éléments négatifs et opportunistes.

-- Illusions quant aux intentions de la bourgeoisie dominante : ce serait une erreur de penser que la bourgeoisie dominante va, de façon pacifique, reculer et accepter des compromis : seul le rapport de force favorable au peuple permet d’aboutir à cela.

D’accord pour la commisération de la part des médias pour les commerçants encore en activité et parfois aisés, qui perdent du revenu en raison des manifestations des gilets jaunes au cours des samedis, chez lesquels les journalistes et les élus ont l’habitude de se fournir et de déjeuner (pour 200 € a dit le ministre Darmalin, pour deux menus, vin non compris). Mais voilà des années que les gilets jaunes ne vont plus chez ces commerçants là. Mais, depuis 40 ans, les médias ont-ils eu de la commisération pour les gilets jaunes, et les pauvres, qui ont tout perdu, y compris la dignité, et sont devenus enragés? La lutte seule leur rend la dignité! Un peu de patience, les commerçants, après tout vous vous gavez depuis longtemps !

Il faut venir voir la pauvreté dans les quartiers, pour voir, comment, à force de privations, depuis quarante ans, le pouvoir transforme les citoyens pauvres, majoritaires dans le pays, en "enragés".

--. Illusion quant au légalisme bourgeois : Certains protagonistes lancent l’idée d’un R.I.C (référendum d’initiative citoyenne), comme si la bourgeoisie allait facilement accepter de partager le pouvoir avec le peuple. Comme l’a dit, il y a longtemps, Coluche : si les élections devaient changer quelque chose, elle auraient été supprimées. De même, il est absurde de faire croire que le Peuple va décider de son avenir, par référendum, sans que le Peuple ne dispose d’abord de tous les pouvoirs, après avoir mis sur la touche la bourgeoisie (dictature du prolétariat).

-- Illusion quant aux intentions des forces armées et de la police, dans son ensemble : s’il y a bien, dans ces corporations, des individus prêts à servir le Peuple, plutôt que la grande bourgeoisie, il est absurde de penser que la nouvelle société à créer ne passera pas par la création d’une nouvelle police populaire, et d’une armée populaire.

En affaiblissant la classe moyenne (appauvrissement, paupérisation, etc.), et donc aussi les classes populaires, en France, Macron contribue à affaiblir la France au niveau international (sans compter qu'il dévalue son image de "pays des droits de l'homme», de la démocratie, etc.). Donc, oui, par leurs luttes pour un meilleur partage des richesses, les gilets jaunes contribuent aussi à renforcer la défense nationale (qui ne repose pas que sur l'armée), par le peuple, de la France.

Cela ne peut s'arrêter, sans un changement majeur, même s'il faut en passer d'abord par un régime fasciste, car: trop de pauvreté, trop d'injustice, trop d'inégalité. L'erreur est de penser qu'il y a choix et libre-arbitre: ni les très riches n'ont le choix pour accumuler toujours plus, ni les très pauvres n'ont le choix de se révolter pour survivre!

Face à cette crise, il est bon que chacun dévoile son vrai visage: soit du côté des possédants, soit du côté du Peuple. Il n'y a pas de milieu, ou de "marais".

Le philosophe Luc Ferry a appelé les forces de l’ordre à utiliser leurs armes pour tirer et tuer les gilets jaunes. Voilà donc l’expression la plus pure de la haine de classe des très riches à l’égard des pauvres. "Morts aux pauvres: la sentence doit-elle être exécutée par le philosophe lui-même, faux humaniste, ou par des agents supplétifs, chiens de garde?":voilà un beau sujet bac 2019!

La démonstration est faite: nous sommes gouvernés par des représentants de l'ISF (10 ministres payaient cet impôt) et le reste sont des ânes. Des "ânes qui parlent", comme l'a dit un proche collaborateur de Macron (voir le "Canard Enchaîné")

 

 

Voici une revendication qui devrait convenir à 99 % des français, car elle va dans le sens de la restauration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs et retraités : le maintien du revenu net, les impôts déduits à la source étant pris en charge par les entreprises et l’Etat. Cela rétablit aussi la justice sociale par rapport au 1% des plus riches, qui, en quelques semaines, ont vu la suppression de l’ISF. Et un retour forfaitaire, pour ceux qui ne payent pas d’impôts ! Mesure de justice fiscale, simple à comprendre, universelle (égalité de tous devant l’impôt) et qui traduit l’idée essentielle suivante : tous les français, et non seulement une classe de privilégiés, sont actionnaires de la France ! Donc : « Maintien du revenu de tous les français ! Prise en charge du prélèvement de l’impôt à la source par les entreprises et par l’Etat ! » Prélèvement à la source : Maintien du revenu total. Prise en charge du prélèvement par les entreprises et l’Etat. Compensation pour ceux qui sont exonérés d’impôts sur le revenu.

La classe dirigeante, (les très riches) est sourde et aveugle. Elle n'a pas de cœur, elle ne comprend rien et elle ne voit rien venir. La classe moyenne (les gilets jaunes) est en cours d'appauvrissement et de paupérisation: elle se révolte, se rebiffe, et a encore l'illusion de pouvoir faire faire machine arrière à l'histoire, en retrouvant le système de vie aisé d'avant, celle du XX° siècle. Quitte à se tourner vers des solutions extrêmes, comme Marine Le Pen. Dans les faits, cette classe moyenne vit déjà comme les gens de la cité (difficile de boucler la fin du mois, découverts bancaires, etc.).Mais dans sa tête, elle conserve des illusions petites bourgeoises de retour possible à un ordre ancien plus opulent (quand la société pouvait encore partager les miettes du gâteau). Mais demain, qu'elle le veuille ou non, elle sera obligée d'adopter aussi la façon de penser comme les gens de la cité. Et alors ce sera le grand chamboulement. L'union de tous les pauvres (anciens de la classe moyenne et gens des cités) contre les très riches.

 


 

Partager cet article
Repost0
10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 13:59

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

Que demande-t-il ? TOUT ( Partie 2)

 

A moyen terme, il y a le choix entre :

-- défendre le système ancien, et rejoindre si besoin, le fascisme : certaines demandes et doléances des gilets jaunes sont tout à fait acceptables par le système bourgeois, et le patronat (MEDEF)

-- rejoindre le nouveau système socialiste.

Cela signifie bien que le rapport contradictoire entre les deux parties du Peuple, couche petite-bourgeoise et prolétariat, n’est pas encore réglé : en effet, entre une partie de la couche supérieure du Peuple, et le prolétariat, il y a une contradiction antagonique, qui oppose les amis et les ennemis. En tout cas, la contradiction est antagonique entre l’idéologie socialiste et prolétarienne, et l’idéologie du petit propriétaire. Pour régler cette contradiction, deux conditions sont nécessaires :

-- Mise en route, et entrée fracassante, dans le mouvement, de la classe laborieuse, avec ses exigences propres : démocratie populaire, tant dans les cités que dans les entreprises, réappropriation des moyens de production par le Peuple, etc.

-- Création d’un Parti Communiste, et acceptation d’une direction sérieuse, implacable, de celui-ci sur l’ensemble du peuple.

Quels que soient les chemins pris par le mouvement, par exemple, un détour par la case « fascisme », en raison de l’idéologie petite-bourgeoise d’une frange importante de la couche petite-bourgeoise, la révolution qui a démarré le 17 novembre 2018 ne s’arrêtera plus, et elle doit aller jusqu’au bout de sa logique : un nouveau régime socialiste, au cours du XXI° siècle.

On peut pointer les qualités et les défauts du mouvement actuel des gilets jaunes :

-- Les qualités : Une forte détermination (violence révolutionnaire), une mobilisation sur le temps, et le refus, globalement de la division.

-- Les défauts : Un manque d’esprit de groupe, peu d’organisation, une faible solidarité avec les gilets jaunes blessés ou emprisonnés. Peu de solidarité avec les classes laborieuses (chômeurs, jeunes des cités, immigrés,…) ; parfois même hostilité exprimée à l’égard du prolétariat, et notamment les jeunes des cités (avec le refrain : »Nous, la « classe moyenne », on finance par les impôts les charges relatives au chômage ! ») ; à la marge : racisme et antisémitisme, chauvinisme ; pas de programme de gouvernement et de changement de la société, concurrence et compétition entre gilets jaunes, illusions sur le référendum d’initiative citoyenne (R.I.C.) ; illusions à propos des résultats attendus des élections en régime bourgeois, tant que celui-ci n’est pas détruit ; également, du côté de ceux qui, dans cette couche sociale, ne sont pas encore atteints par l’appauvrissement et la paupérisation, une incompréhension, et même une hostilité à l’égard du mouvement.

Quel bilan peut-on faire des onze premiers « actes » (samedis) de révolte des Gilets Jaunes ?

Les trois questions à résoudre sont :

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

Que représente le Peuple dans l’ordre politique et économique ? RIEN

Que demande le Peuple ? TOUT.

Le Peuple représente la très grande majorité de la population française, soit plus de 95 % du total. Son ennemi, les ci-devant bourgeois représentent une extrême minorité de la population. Cependant le système capitaliste est aux mains de cette bourgeoisie (l’Etat bourgeois et tous ses démembrements, dont la police et l’armée). Peu à peu, la bourgeoisie (notamment les hyper riches) est devenue étrangère au peuple : elle est en-dehors de la vie quotidienne, plus ou moins cosmopolite, disposant de tous les leviers politiques et économiques.

L’étape historique actuelle vise à détruire l’Etat bourgeois, et à rendre au Peuple tous les pouvoirs, politiques, économiques et culturels. Pour ce faire, la révolution prolétarienne est nécessaire, pour rétablir l’harmonie entre l’infrastructure et la superstructure. Il est donc nécessaire de renverser la bourgeoisie, tout comme celle-ci avait, avec l’aide de tout le Tiers-état, renversé la féodalité en 1789. Une période de dictature sur la bourgeoisie est indispensable, afin d’obliger celle-ci à réintégrer le peuple : par exemple, en limitant les écarts de revenu de un à dix, en restaurant les diverses libertés (information, aux mains des oligarques, en réalité une dizaine de familles milliardaires) ainsi que l’égalité (logement, scolarité, revenu, etc.).

Dans la première partie de ce mouvement révolutionnaire, ce sont les classes dites moyennes qui se sont mises en mouvement. Ce sont les couches de la petite-bourgeoisie (employés, artisans, petits commerçants, etc.), couches en voie de prolétarisation, et donc de déclassement, mais qui ont encore les moyens matériels et financiers (voiture, maison individuelle, etc.), mais qui vivent aussi dans un monde illusoire, celui de pouvoir aménager le capitalisme, de le rendre plus humain, de faire faire à la roue de l’histoire, une marche arrière.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 16:51

LE PERE DUCHESNE -- NUMERO HUIT – 21 JANVIER 2019

 

DEUXIEME CAHIER DE DOLEANCES

 

QU’EST-CE QUE LE PEUPLE ? (Partie 1)

 

Le plan de cette brochure est assez simple. Il s’agit de répondre à trois questions :

  1. Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

  2. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

  3. Que demande-t-il ? TOUT.

 

A partir de 1789, la classe bourgeoise a effectué sa révolution et a pris tout le pouvoir, tant politique, qu’économique et culturel, surtout à compter de 1848. On peut donc dire qu’aujourd’hui cette classe dispose de tous les pouvoirs.

En face d’elle, le Peuple, composé de diverses catégories et classes sociales, s’il a toujours contribué à la victoire de la bourgeoisie sur l’aristocratie, à la victoire du capitalisme sur le féodalisme, ce Peuple a sans cesse été grugé et dépossédé de tous ses droits et pouvoirs.

Lorsque le Peuple a tenté de relever la tête, pour participer aux affaires publiques, il a été violemment décimé, comme lors de la Commune de Paris de 1871, ou bien il a subi la boucherie de la guerre impérialiste de 1914-1918. Le Peuple n’a pas pu, dans le cadre de la guerre contre le fascisme de 1940 à 1945, prendre la tête du mouvement de libération nationale, ni dans le cadre de la guerre froide de 1945 à 1989, prendre le pouvoir, en raison en particulier de la trahison du révisionnisme moderne, représenté par le Parti « communiste » français.

Après avoir atteint son apogée au cours de la III° république, après la première guerre mondiale de 1914-1918, boucherie qui a assommé et affaibli les forces populaires, cette classe exploiteuse, la bourgeoise, n’a cessé depuis de décliner, en tant que classe, perdant toutes ses valeurs morales, et toute légitimité en tant que classe dominante.

Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Si le Peuple est effectivement, et d’ores et déjà TOUT, c’est-à-dire que , notamment, c’est lui le créateur de toutes les richesses, cela n’est pas manifeste, du point de vue politique et économique, car la bourgeoisie s’accapare indûment presque la totalité des richesses, ne laissant au Peuple que les miettes. Pour se réaliser effectivement, le Peuple doit faire la révolution prolétarienne, afin d’harmoniser le socle de l’infrastructure, avec la superstructure, autrement dit, remplacer l’Etat bourgeois par un Etat socialiste.

Que représente le Peuple dans l’ordre économique et politique ? RIEN. La classe dirigeante, la classe bourgeoise, représentée aujourd’hui par MACRON, a accaparé tous les pouvoirs. Mais elle agit à contresens, faisant en fait progresser l’objectif, à savoir la métamorphose du Peuple, de RIEN en TOUT, comme Louis XVI a contribué, par ses actes et ses paroles, au triomphe de la révolution bourgeoise de 1789-1794.

Que demande le Peuple ? TOUT. La force dirigeante de la révolution au XXI° siècle n’est pas encore entrée en scène, à savoir le prolétariat, la partie la plus révolutionnaire du Peuple.

Ainsi, au 17 novembre 2018 a commencé le mouvement révolutionnaire du XXI° siècle. Comme tout mouvement révolutionnaire, il convient de l’étudier dans son processus et sur le long terme. Ce mouvement connaît des mouvements d’avancée, et de recul, pacifiques et violents, la violence réactionnaire de la bourgeoisie s’opposant à la violence révolutionnaire du Peuple. A chaque étape, de nouveaux acteurs montent sur la scène, pour ensuite disparaître et laisser la place à de nouveaux acteurs. Ainsi, le mouvement populaire charrie un ensemble d’opportunistes, d’arrivistes, d’illuminés, etc. qui cherchent à utiliser le mouvement populaire ou à le dévoyer, pour aussitôt disparaître dans l’anonymat des foules.

En tout cas, les deux camps se dessinent parfaitement :

-- La bourgeoise : chaque membre de cette classe de possédants prend position pour ou contre le mouvement, y compris les divers intellectuels et journalistes ;

-- Et le Peuple.

Le Peuple comprend plusieurs couches sociales et classes sociales, dont notamment :

-- la couche supérieure, la plus aisée, qui comprend les moyens et petits bourgeois, appelés, dans les médias dominants, la « classe moyenne » ;

-- la classe sociale inférieure, la plus pauvre, qui comprend les petits employés, les petits paysans, et les ouvriers, appelée le prolétariat.

Les gilets jaunes représentent surtout la première catégorie, la « classe moyenne », en cours d’appauvrissement et de paupérisation. Cet élément explique une certaine proximité avec le fascisme (Rassemblement National, ex-Front National) et avec La France Insoumise de Jean Luc Mélenchon. En effet, actuellement, c’est la « classe moyenne » qui est la plus atteinte par la mondialisation. C’est une couche sociale en cours d’appauvrissement et de paupérisation accélérée, amenée, qu’elle le veuille ou non, à rejoindre la classe laborieuse la plus pauvre. Cette couche rejoint, objectivement, le niveau de vie des classes pauvres laborieuses. Cependant, subjectivement, la « classe moyenne » conserve des illusions : celles de trouver encore des solutions, à sa situation, dans le cadre de la société capitaliste, ce qui est impossible. Du point de vue subjectif, tiraillée entre capitalisme et socialisme, les membres de cette couche sociale conservent une idéologie petite-bourgeoise, propre à la petite propriété.

Partager cet article
Repost0