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29 juillet 2021 4 29 /07 /juillet /2021 08:38

L'IMITATION DE JESUS-CHRIST (Partie 6)

Chapitre XI.

Acquérir la paix et l'ardeur pour l'évolution.

Heureux les simples parce qu'ils auront une grande paix.

Pourquoi certains saints furent-ils si parfaits et contemplatifs ? Parce qu'ils s'efforcèrent de mourir complètement à tous les désirs d'en bas ; et pour cela, de se fondre avec Dieu du plus profond de leur cœur.

Si nous étions parfaitement morts à nous-mêmes et moins tourmentés au-dedans, nous pourrions alors même goûter le Divin et éprouver la rencontre céleste.

Oh ! Si tu entrevoyais quelle paix pour toi, quelle joie pour les autres , tu créerais en étant « parfait », je crois que tu serais plus soucieux de ton évolution spirituelle !

Si nous espérons surtout notre progrès spirituel du culte extérieur, notre ferveur touchera vite à sa fin. Mais portons la hache à la racine, afin que purifiés des passions , nous possédions la paix de l'esprit.

Si chaque année nous déracinions un vice nous deviendrons vite, par nous-mêmes, hommes parfaits.

 

Chapitre XII.

De l'utilité de l'adversité.

Il nous est bon parfois d'avoir quelques peines et contrariétés, parce que souvent elles font entrer l'homme en son cœur, jusqu'à lui faire connaître qu'il est en exil et ne doit mettre son espérance en aucune chose du monde.

Quand l'homme de bonne volonté est éprouvé, tenté ou accablé de pensées perfides, il comprend alors combien lui est nécessaire Dieu, sans lequel ne peut lui parvenir aucun bien .

 

 

L'IMITATION DE JESUS-CHRIST (Partie 7)

Chapitre XIII.

De la résistance aux tentations.

Aussi longtemps que nous vivons dans le monde nous ne pouvons être sans épreuves et sans tentations.

Cependant les tentations sont souvent très utiles aux hommes, bien qu'elles soient pénibles et lourdes, parce qu'en elles l'homme s'humilie, se purifie et s'instruit.

Il n'est pas d'ordre si saint ni de lieu si secret où ne soient tentations et adversités. L'homme , tant qu'il vit, n'est pas à l'abri des tentations, il est en nous d'être tentés parce que nous sommes nés dans l'ardeur du désir.

Celui qui ne lutte qu'extérieurement sans arracher la racine du mal avancera peu ; bien plus , les tentations lui reviennent plus vite et il les ressentira davantage.

Le feu éprouve le fer et la tentation, l'homme juste. (…) la tentation dévoile ce que nous sommes.

Plusieurs sont tentés assez légèrement selon la sagesse et l'équité de l'ordre Divin, qui juge l'état intérieur et les mérites des hommes et prédispose tout pour sauver ceux qu'Il a choisis.

 

Chapitre XIV.

Éviter le jugement téméraire.

Porte les yeux sur toi-même et crains de juger les faits des autres.

Celui qui se juge et s'étudie vraiment lui-même travaille toujours fructueusement.

Nous jugeons fréquemment une chose selon ce qu'elle est à notre cœur ; nous perdons facilement le vrai jugement à cause de notre amour personnel.

Si tu t'appuies davantage sur ta raison et ton habileté que sur l'esprit de soumission du Christ Jésus, tu seras rarement et tardivement un homme illuminé, parce que Dieu nous veut parfaitement soumis et toute notre raison s'élevant par un amour enflammé.

 

L'IMITATION DE JESUS-CHRIST (Partie 8)

Chapitre XV.

Des œuvres accomplies par amour.

Sans l'amour, les œuvres extérieures ne profitent pas (1, Cor., XIII, 3).

Mais tout ce qui est entrepris par amour, si petit et méprisable que ce soit, produit un résultat fructueux, car Dieu regarde davantage le motif qui fait agir que le travail qui est fait.

Qui a le vrai et parfait amour ne se cherche lui-même en rien, mais en toutes choses il désire seulement la gloire de Dieu, même s'il n'envie personne, car il ne veut aucune joie personnelle ; il ne veut non plus se réjouir en lui-même , mais au-dessus de tout bien, choisit d'être heureux en Dieu ; il n'attribue aucun bien à personne, mais reporte tout à Dieu de qui tout procède comme de sa source, en qui finalement tous les saints reposent en joie.

Oh ! Qui aurait l'étincelle de l'amour vrai, percevrait certainement combien tout ce qui est de la terre est vanité.

 

Chapitre XVI.

Supporter les défauts des autres.

Ce que l'homme ne peut corriger , ni en soi, ni chez les autres , doit être supporté patiemment jusqu'à ce que Dieu en dispose autrement.
Applique-toi à être patient, en tolérant les défauts des autres et leurs infirmités, quels qu'ils soient, car tu en as de nombreux qui doivent être tolérés par les autres.

Le degré de force morale de chacun apparaît surtout à l'occasion des revers ; ces occasions ne rendent pas l'homme fragile mais le montrent tel qu'il est.

 

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