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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 10:46

LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE

(Partie 24)

O

 

Carl (ou Karl) Albrecht Oberg (1897-1965) : Général SS avec le grade de Obergruppenführer et le titre de Chef Supérieur de la SS et de la Police pour la France. Il prend ses fonctions le 1° juin 1942 pour s’occuper de la lutte contre les réseaux de la résistance française et responsable de la question juive. Lui et ses collaborateurs rendent le port de l’étoile jaune obligatoire, et règlent et ordonnent la déportation d’environ 100000 personnes dans les camps de la mort. Il est surnommé « le boucher de paris ».

 

Albert Ouzoulias, dit Colonel André (1915-1995) : Militant communiste et résistant. Il adhère en 1933 au PCF. Charles Tillon unifie en avril 1942 les trois organisations d’obédience communiste (les Bataillons de la Jeunesse, l’Organisation Spéciale et la Main d’œuvre Immigrée-MOI) dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), ouverts à tous les résistants. Ouzoulias est alors nommé commissaire militaire national chargé des opérations. En 1944, il est chargé de l’intégration des unités de la Résistance dans l’armée.

 

P

 

Maurice Paillard : Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

 

Gabriel Parisot (1871-1945) : Franc-maçon. Deux fois conseiller de l’Ordre GODF en 1932-1935 et 1938-1940. Trésorier adjoint de la fédération SFIO de l’Ain, président de la section de Bourg-en-Bresse de la Ligue des droits de l’homme.

 

Alexandre Maurice Marie Parodi (1901-1979) : Haut fonctionnaire et résistant. Membre du Conseil d’Etat à compter de 1926 comme auditeur. Il devient en mars 1944 délégué général du Comité de libération nationale en France occupée. Ministre des territoires libérés en août 1944, il participe à l’insurrection de Paris et organise la mise en place des nouvelles autorités civiles. En mars 1944, à la demande du général de Gaulle, il devient délégué général du Comité de libération nationale en France occupée, succédant à ce poste, après le préfet Emile Bollaert, à Jean Moulin.

 

Edmond Marie Emile Pascal (1889-1967) : D’abord instituteur, puis haut fonctionnaire et préfet. Radical-socialiste. Il est membre de la loge maçonnique de Gap, au Grand Orient de France. Grand Maître adjoint du GODF. Limogé le 29 juin 1941 par le régime de Vichy. Il préside en 1944 le Comité Départemental Haut-Alpin de la Libération.

 

André Dewavrin, dit le colonel Passy (1911-1998) : Officier. Chef des services secrets de la France libre, le B.C.R.A. (Bureau central de renseignements et d’action), auprès du général de Gaulle, pendant la Seconde guerre mondiale. Lors des élections présidentielles de 1981, il ; appelle à voter pour François Mitterrand et défend les titres de résistance du candidat du Parti Socialiste pendant la Seconde guerre mondiale.

 

Madeleine Pelletier (1874-1939) : Elle est reçue apprentie le 27 mai 1904 à la loge parisienne « La Philosophie Sociale » de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Elle s’affilie à la Loge « Diderot », dont elle devient vénérable. En juillet 1906, elle fonde un nouvel atelier « Stuart-Mill ».

 

Amboise Peloquin : Militaire. Médecin général. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF. Un des premiers et principaux animateurs de la résistance maçonnique.

 

Paul Jules Perrin (1891-1950) : Ingénieur. Député SFIO de la Seine de 1932 à 1936, puis PSDF (Renaudel-Marquet). Franc-maçon. Membre de la loge La Philosophie positive. Conseiller de l’Ordre GODF (secrétaire) en 1936-1938. Il est membre de la Ligue des droits de l’homme depuis 1928, et appartient à son comité central (1938-1940). En 1938, dans une réunion publique à la Mutualité, il dénonce les pogroms de la Nuit de Cristal, invoquant « l’idéal républicain français » et les idéaux de liberté et fraternité humaine. Il se rallia au régime de Vichy. Il se rallia au Rassemblement national populaire de Marcel Déat et aurait appartenu à France-Europe de Francisque Desphilippon.

 

Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain (1856-1951) : Maréchal. Jugé à la Libération pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice. Il a souvent répété l’adage : « Un juif n’est jamais responsable de ses origines. Un franc-maçon l’est toujours de ses choix. »

 

François Piétri (1882-1966) : Ministre des Communications du 12 juillet au 6 septembre 1940 dans le gouvernement Pierre Laval sous le régime de Vichy. Ambassadeur de Vichy en Espagne en 1940 jusqu’à 1944.

 

Marceau Pivert : Franc-maçon. Membre de la Loge L’Union des Peuples.

 

Charles Jean Guillaume Platon (1886-exécuté le 28 août 1944 à Valojoulx) : Amiral. Membre du gouvernement de Vichy de 1942 à 1943. Le 18 août 1944, il est capturé par les maquisards FTP de Dordogne du 6° bataillon des Forces françaises de l’intérieur, conduit au hameau de Paternoster, traduit en cour martiale et condamné à mort.

 

Jacques Ploncard, dit Jacques Ploncard d’Assac (1940-2005) : Ecrivain et journaliste. Disciple d’Edouard Drumont et de Charles Maurras, il adhère à l’Action française en 1927. En 1933, il fonde le Front national ouvrier paysan, avec Henry Coston, Albert Monniot et Jean Drault. En 1936, il rejoint le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot. Il appuie la Révolution nationale du maréchal Pétain, qui le décore de la francisque. Il travaille avec Bernard Faÿ et Henry Coston au Service des sociétés secrètes basé rue Cadet, chargé de répertorier les archives de la franc-maçonnerie. Il a collaboré au journal Documents maçonniques.

 

Gaston Poittevin (1880- mort en déportation le 18 mars 1944 au camp de concentration de Buchenwald) : Issu du milieu des vignerons champenois. Député-maire socialiste et responsable syndical. Député de la Marne de 1919 à 1936. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF en 1932-1935 et 1938-1940.

 

Georges Politzer (1903-1942) : Philosophe, résistant et théoricien marxiste, d’origine juive hongroise. Fusillé le 23mai 1942 au Mont-Valérien. Il crée en septembre 1940, avec ses amis communistes Jacques Decour et Jacques Solomon, le premier réseau de Résistance universitaire ; ils publient L’Université libre et La Pensée libre, qui deviendra la plus importante publication de la France occupée.

 

Vicomte Léon de Poncins (1897-1976) : Journaliste et essayiste catholique. Il explique la plupart des grands bouleversements politiques et révolutionnaires de la modernité par l’action de courants issus de certaines sociétés secrètes porteuses d’une « foi » de nature diabolique opposée à celle du christianisme. Ce sont des thèses antimaçonniques et contre-révolutionnaires. Dans ses essais conspirationnistes, il dénonce des complots maçonniques (les liens entre la franc-maçonnerie et la révolution française, la Société des Nations, etc.) et l’influence juive dans les affaires catholiques. Il est anti judaïque, et anticommuniste.

 

Adrien Pouriau : Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

 

Bertrand Pujo (1878-1964) : Général d’armée aérienne. Ministre de l’Air du gouvernement Pétain en juin 1940.

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