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23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 17:51

LE NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE, UN PARTI MARXISTE-LENINISTE ?

(Partie 1)

 

 

Pour la majorité du NPA, comme c'était le cas pour Metz Commune Libre, le défaut principal, c'est l'absence de l'application, tant au niveau local qu'au niveau national et international , d'une politique qui repose sur l'analyse des classes sociales. Je rappelle que les classes sociales sont une réalité scientifique, mise en valeur par les historiens de la bourgeoisie, dont Augustin Thierry, lorsque la bourgeoisie était révolutionnaire, pour mettre à bas l'aristocratie, aux côté du peuple (le Tiers-Etat). Marx a repris cette étude et a démontré que cette lutte des classe passe par le capitalisme, puis va vers le socialisme (dont la dictature du prolétariat (voir la Commune de Paris). Lénine a mis à jour cette théorie (voir l'analyse du stade ultime du capitalisme, et le danger de guerre pour le repartage du monde.

Le problème à la base n'a pas changé : il manque une formation sur la lutte des classes en France, et une analyse marxiste-léniniste de cette lutte des classes aujourd'hui, à Metz, dans le pays, comme au niveau international.

Pourtant, contrairement au P « C »F, le NPA diffuse des documents de base, comme le « Manifeste du Parti Communiste ». Mais dans ce parti, il y a une forte lutte entre deux lignes, une ligne révolutionnaire et une ligne opportuniste (alliance avec LFI, avec les anciennes forces de « gauche », être le véhicule-balaie des révisionnistes du P « C » F , etc.). Cette ligne opportuniste a la direction du Parti.

J'ai participé à un colloque, à Metz, à propos de l'anniversaire (150 ans) de la Commune de Paris. Rien à ajouter. Présence de Fernand. Mais il semble que tout cela fait parti du passé, que c'est oublié dès qu'il faut le mettre en œuvre dans la société française d'aujourd'hui, alors qu'il convient tout simplement de le réactualiser ( crise du capitalisme, lutte pour la dictature du prolétariat, édification d'un État socialiste, lutte contre l’impérialisme , etc. ).

Comme tu l'indiques, la direction du NPA préfère courir derrière tout ce qui bouge, et se « montrer » donc comme plus à gauche que la « gauche ». Alors que l'objectif est de rompre avec la fausse gauche et de reconstruire une véritable gauche.

 

 

Voir par exemple :

  • Le problème des femmes : J'ai participé à une assemblée générale de l'association « La Grenade » , avec comme il se doit une forte présence du NPA (Drapeaux et tout le reste). Cette association substitue à la lutte des classes ( direction du prolétariat conduisant le peuple vers la révolution, par la lutte des sexe , femmes contre les hommes. Je rappelle que des femmes comme Liliane Bettencourt, Anne Lauvergeon, etc. font partie des exploiteurs, et donc de la cible, qu'est en France la bourgeoisie, au même titre que les homologues masculins. Voir le texte adressé à MCL, sans jamais de réponse : « La lutte des femmes »

  • « Pourquoi les travailleuses de Metz ne votent pas pour le programme « Lutte des femmes » de Metz Commune Libre (ni d'ailleurs pour le programme « Lutte des femmes » de La France Insoumise) ?

  • De nombreux membres de la liste Metz Commune Libre ont verbalisé les diverses lacunes (par exemple : « Il y a trop d'enseignants sur la liste » (il s'agit ici, d'un problème d'affichage , et non d'un problème de fond : qu'importe le nombre d'enseignants, si ceux-ci savent véritablement porter les vraies revendications des ouvriers et des employés?) . Mais ils ne passent pas du ressenti à une analyse et à une réflexion. De plus , sur facebook, encore aujourd'hui, (le 6 mai) il paraît un article sur la défense des femmes en général. Encore de l'ambiguïté sur la réalité sociale. Bien évidemment, que toutes les femmes subissent le patriarcat, la misogynie, éventuellement la violence, l'inégalité de traitement, etc... Mais quels sont nos amies, quelles sont nos ennemis ? Faut-il défendre de la même façon, la fille Françoise Bettencourt, etc. et les femmes ouvrières ? Les bourgeoises, si elles subissent le patriarcat, ne font-elles pas partie de celles qui défendent le système qui crée le patriarcat, mais aussi de la classe privilégiée, qui exploite les ouvriers, dont les femmes d'ouvriers ? En luttant contre la bourgeoisie, ne lutte-t-on pas aussi pour libérer TOUTES les femmes, aujourd’hui, pour des revendications temporaires et demain, en allant jusqu’au bout (remplacement du système actuel par un système socialiste?. Non, je ne me bats pas pour les intérêts de Madame Françoise Bettencourt , fille, et compagnie. Il y a contradiction entre le fait que la bourgeoise, en tant que femme , soit infériorisée, et qu'elle-même, en tant que bourgeoise, exploite la classe ouvrière et pèse pour que le système capitaliste soit maintenu. Quel est l'aspect principal, l »'aspect secondaire de la contradiction ? L'aspect principal, c'est que la bourgeoise est une ennemie du peuple, elle fait partie de la cible. Par ailleurs, le fait de se battre pour émanciper la femme ouvrière, en instaurant le socialisme, contribue aussi à libérer la femme bourgeoise (à son insu), de l'exploitation patriarcale. De plus , la femme bourgeoise a largement les moyens (financiers, juridiques, culturels, etc.) pour se battre contre son exploitation (par le mari, les hommes,...) ; ainsi Madame Françoise Françoise Bettencourt a parfaitement su se battre contre les malversations de l'ancien compagnon de sa mère.

  • Sans doute, il faut combattre la double exploitation dont est victime la femme du peuple : exploitation en tant que travailleuse, et en tant que femme. L'aspect « travailleuse » est une contradiction antagonique, qui se résout par des moyens violents, la lutte de classes (économique et politique). L'aspect « femme » est à la fois une contradiction antagonique, qui oppose à la classe bourgeoise (patriarcat , misogynie, violence, viol traitement inférieur, etc.) et aussi une contradiction non antagonique, au sein du peuple, qui se règle par des moyens pacifiques (persuasion, etc.), ceci à l’égard de son mari ou de son compagnon. Alors pourquoi cette position ambiguë de la petite bourgeoisie sur la question des femmes (lutte pour TOUTES les femmes, bourgeoises et du peuple) ? Parce que la position sociale de la petite bourgeoisie est ambiguë : à la fois, elle aspire à se libérer du capitalisme (point commun avec tout le peuple), et aussi, elle admire la bourgeoise, espère un jour accéder à ce niveau, souhaite un capitalisme plus humain, moins libéral (voir Jean Luc Mélenchon,...). Que des illusions... Mais soutenir et l'une et l'autre, et la bourgeoise , et l'ouvrière, conduit, dans les faits à soutenir la bourgeoise et à mépriser la femme du peuple. Ceci , parce que la lutte des classes n'est pas menée de façon cohérente.

  • Pourquoi des concepts aussi généraux, détachés de la vie sociale réelle ? Les Syndicalistes ? Les gilets jaunes ? Les gay ? Etc ? La démocratie ? Etc. Cela tient à la nature de classe petite bourgeoise. Ou alors quelle est l'explication ? N'est ce pas idéaliste que de parler de La Femme ? L’Éternel Féminin ? Pourquoi ne pas parler de la femme des beaux quartiers de Metz et de la femme de Borny , plutôt ? Pour toi, il s'agit de « scolastique marxiste », pour moi, il s'agit d'analyse de la société française. Se battre pour la femme en général, cela n'a aucun sens : d'autant plus, qu'il n'y a pas égalité « une femme/une voix ». Que pèse une ouvrière face à Madame Françoise Bettencourt, dans une société où l'argent est roi ? Faut-il se battre aussi pour Madame GROLET, représentante du RN : qui a 9 enfants, gloire à elle, qui refuse l'avortement et la contraception pour elle-même, mais aussi pour toutes les autres femme ? Et dans l'histoire, fallait-il se battre aux côtés de Louise Michel, mais aussi aux côtés des femmes de Versailles, qui crevaient les yeux de communardes et des communards avec leurs parapluies ? Cela n'a pas de sens. Ou alors , le seul sens, c'est que dans les faits, on protège les bourgeoises et on méprise les ouvrières !

  • Ceux/celles qui sont incapables de comprendre que la seule façon d'émanciper Madame Bettencourt, c'est, non pas de l'unir dans un combat commun , aux côtés des femmes ouvrières, pour émanciper la « femme en général », , mais de lutter contre Madame Bettencourt, et le monde qu'elle représente, aux côtés des femmes du peuple, afin d'arracher à la classe bourgeoise les moyens de production et de les socialiser , ceux-là/celles-là sont ignorants de ce qu'est le marxisme. Pour émanciper toutes les femmes, il faut d'abord considérer Madame Bettencourt comme une ennemie , et l'amener de grès, mais plutôt sûrement de force , à se mettre au même niveau que la moyenne de la majorité des femmes travailleuses, en faire une femme qui vit de son travail , et non une femme privilégiée, hors peuple, qui vit de ses rentes, c'est-à-dire de l'exploitation du travail d'autrui. Dans un second temps, après la disparition de la classe bourgeoise, enfin intégrée dans le peuple, seule l'instauration du socialisme mettra un terme au patriarcat à la misogynie, à la violence et au traitement inégal dont sont victimes toutes les femmes. Le capitalisme français est arrivé au stade où il fait perdre toutes les illusions à la petite bourgeoisie , en lui démontrant que celle-ci ne rejoindra jamais le style de vie de la bourgeoisie, et qu'elle est massivement rejetée dans le camp des ouvriers et des employés (donc des quartiers populaires, comme Borny). La petite bourgeoisie perd donc toutes ses illusions : c'est là le sens du mouvement des gilets jaunes. Le dangers, est , comme en 1930, certains gilets jaunes peuvent recourir à la solution fasciste.

  • Mais à long terme, ce n'est pas la lutte des femmes en général, mais la lutte des femmes travailleuses, contre les femmes et les hommes de la classe bourgeoise qui est d’actualité.

  • Jeanne Darkenciel (« Sous mon sein , une grenade »... vrai...ment?) »

 

 

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