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5 avril 2022 2 05 /04 /avril /2022 09:41

(Partie 3) Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international.

  • Dans certains cas, une classe dominante est remplacée par une autre classe dominante. Ainsi, en 1789, l’aristocratie, qui a fait son temps, est remplacée par la bourgeoisie, plus moderne.

  • Dans d’autres cas, les classes populaires parviennent à s’emparer du pouvoir, et à gérer les affaires en lieu et place de la bourgeoisie, devenue égoïste et incapable. C’est le cas de la Commune de Paris, en 1871 ; ou bien la dictature du prolétariat en URSS, de 1917 à 1953. ou encore, la dictature du prolétariat en Chine populaire de 1949 à 1976.

Ainsi, depuis les années 1980, la bourgeoisie française, minoritaire dans le pays, est devenue incapable de gérer les bien communs : la nourriture est empoisonnée, et source de maladies, du fait des pesticides, glysophates, etc. ; l’eau et l’air sont pollués ; elle présente une incapacité à donner un véritable travail, convenablement rémunéré, à plus de cinq millions de personnes ; elle est la cause d’une dette abyssale et irrationnelle ; les violences urbaines, la sécurité et le terrorisme ne sont pas maîtrisés ; les logements indignes sont nombreux, ainsi que les SDF ; des guerres impériales sont menées en Afrique et en Asie, générant de nombreux mouvements migratoires ; la justice bourgeoise, non équitable pour le Peuple, multiple les déviations de toutes sortes : évasions fiscales, disparues de l’Yonne, affaires non résolues (Boulin, de Broglie, etc.) ; blocage des institutions, et favoritisme, comme l’affaire Benalla ; démocratie dite représentative de plus en plus obsolète ; etc.

Bien évidemment, d’une élection à l’autre, la caste dirigeante, véritable comité de gestion des affaires et des intérêts de la classe bourgeoise (ayant obtenu, par les élections, le « blanc-seing » populaire), prétend gérer les affaires au nom de l’intérêt général de toute la société. Mais jamais, ou très rarement, la caste dirigeante ne fait un bilan de son activité réelle, au service toujours des plus riches et des grands privilégiés. Jamais aucun élu n’est démis de ses fonctions pour avoir parjuré les bonnes intentions présentées, lors de la campagne électorale, aux suffrages des électeurs.

En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise.

Il devient évident que seule la remise de TOUS les pouvoirs au Peuple, et à lui seul (pouvoirs économique, politique et culturel) peut clôturer une telle époque d’obscurantisme, et de retour à la barbarie.

Jusqu’à ce résultat (la révolution et l’instauration d’un système nouveau, socialiste, où seuls le Peuple présente des candidats aux élections, candidats ayant un mandat impératif, candidats qui ne sont pas plus rémunérés qu’un ouvrier, mandats qui font l’objet d’un bilan périodique et réel, candidats qui peuvent être démis de leurs fonction par le Peuple), la participation du Peuple aux élections bourgeoises n’a pour objet que de compter les forces populaires, et ceci sous la direction d’un parti communiste authentique.

En conséquence, les hommes politiques (souvent démagogues, qui ne font jamais ce qu’ils disent – une politique au service du Peuple et du Peuple seul – et font ce qu’ils se gardent bien de dire – une politique au service de la bourgeoisie et de la bourgeoisie seule), deviennent, pour le Peuple, tout à fait inaudibles et incompréhensibles, de même que tous les journalistes qui officient dans les médias « officiels », qui ne sont que les porte-paroles des idéologues bourgeois.

Si l’on ajoute à cela la contradiction objective entre une infrastructure économique, de plus en plus socialisée, et une politique, en superstructure, qui demeure bourgeoise et individualisée, il en résulte des hommes politiques bourgeois de plus en plus impuissants. Ils ont beau parler, mettre en œuvre les meilleurs cabinets de communication, pour tenter de valoriser des mesures inadaptées, multiplier les audits, plus rien ne percute. Dans la réalité, qui échappe aux hommes politiques, coupés du peuple, enfermés dans la ouate bourgeoise, tout va à vau-l’eau, et se détraque immanquablement. Et ainsi, la contradiction entre l’infrastructure, déjà socialiste et collectiviste, et la superstructure, que l’on cherche de force à maintenir capitaliste (maintenue à toute force, avec entêtement, dans un état arriéré), s’approfondit démesurément. C’est comme empêcher l’accouchement à toute force d’un monde nouveau, vouloir faire entrer de force dans le ventre de l’ancienne société, le monde destiné à naître.

La seule façon de résoudre cette contradiction, c’est la révolution prolétarienne, c’est-à-dire que le Peuple s’empare avec force et violence, de sa souveraineté – car seul légitime, avec ou sans élections – et gère lui-même l’ensemble de la société, entreprises, cités et nation. Seules les valeurs populaires sont à même de répondre aux nouveaux impératifs de gestion.

Et que l’on ne s’y trompe pas : il en est de même au niveau des villes, grandes et petites, des cités et des quartiers.D’ailleurs, de plus en plus, la réalité prend le dessus, et la classe bourgeoise, malgré les nombreux moyens dont elle dispose (intelligentsia, universitaires, spécialistes, journalistes à sa solde, moyens médiatiques, etc.) a bien du mal à prétendre, par exemple, aujourd’hui, que les grandes fortunes reposent uniquement sur le travail des pseudo propriétaires de celles-ci, ou même de plusieurs générations de pseudo propriétaires. Cela est encore plus évident dans les pays anciennement communistes, comme la Russie ou la Chine, qui ont vu, en quelques années, l’émergence de très grandes fortunes, aux mains d’oligarques : c’est par la rapine, et le vol des biens publics, que ce sont créés ces grandes fortunes. En France également, les grands monopoles et les holdings, s’ils reposent effectivement sur le Travail, c’est sur le Travail de générations de personnes appartenant au Peuple. Il est donc légitime que tous ces moyens de production reviennent aujourd’hui au Peuple et soient gérés directement par celui-ci.

Que représente, par exemple, l’immense fortune des trois générations Dassault, qui se sont succédées à la tête du groupe, sans le Travail du Peuple, ainsi que les commandes par l’État, et de la politique guerrière et agressive menée par l’État bourgeois à l’extérieur (guerres en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc.), pour le seul développement des profits gigantesques empochés par quelques familles de capitalistes ?

De plus en plus, la classe bourgeoise s’avère incapable de gérer rationnellement ces moyens de travail, afin que ces outils se développent encore, et soient mis véritablement au service des seuls besoins de toute la population nationale, et pas seulement pour créer le luxe et l’opulence pour quelques individus.

La dernière illusion à faire tomber, afin de dessiller les yeux du Peuple, c’est que la classe bourgeoise , dans le cadre de la société existante, telle qu’elle a évolué, est tout à fait incapable de trouver des solutions pérennes. En même temps, il s’agit de convaincre le Peuple que lui, et lui seul, est à même de mettre en œuvre les nouvelles solutions aux nouveaux problèmes.

L’expérience vécue par les masses, ces quarante dernières années, l’a amplement démontré : alternance de domination entre les fractions de la droite et de la « gauche » de la classe bourgeoise, entre les « girondins » et les « montagnards », sans que jamais ne soit produit une seule solution aux diverses difficultés lancinantes de la société, comme le chômage de masse, la diminution du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus pauvres, inégalités de plus en plus importantes entre ceux qui ont tout, et ceux qui n’ont rien, etc. A ces difficultés liées au système capitaliste, se sont ajoutés l’écocide, et la pollution, avec l’empoisonnement de la population avec des aliments remplis de divers poisons (pesticides, etc.), les risques liés à l’énergie nucléaire, la naissance de bébés sans bras, etc.

Les idéologues de la bourgeoisie ont beau s’égosiller, les solutions sont toujours pour demain, ou après-demain. Mais, en fin de compte, quoi qu’elle dise, la classe bourgeoise, avec le temps qui passe, devient complètement inaudible : les solutions qu’elle met en exergue (comme la limitation de l’usage du diesel, l’instauration de nombreux taxes et impôts, qui frappent les plus faibles et les plus démunis, solutions que contredisent sans cesse les faits, ne sont plus entendus, mais combattus.

Peu à peu, le Peuple prend conscience, dans son immense majorité, que lui seul est à même de mettre en place les solutions réelles aux difficultés d’aujourd’hui (écocide, guerres de pillages, arrivée massive de migrants, violences urbaines, délinquance et drogue, disparition de nombreuses espèces animales, souffrances animales et chasse, etc.), qui mettent en péril l’existence de l’humanité, et ces solutions passent inéluctablement par la révolution prolétarienne et le début d’une ère nouvelle, socialiste. Loin de descendre du ciel, tel la Jérusalem céleste, le nouveau monde émerge du sein de l’ancien monde, qu’on le veuille ou non. On peut appeler cela le « doigt de Dieu ».

Les traîtres à la cause ouvrière et populaire (les partis politiques, comme le parti soi-disant « socialiste » et le parti « communiste » français, les syndicats jaunes à la solde des patrons, tels les responsables de tous les syndicats soi-disant « représentatifs », les associations diverses, etc.) sont tellement discrédités, qu’eux non plus ne parviennent plus à se faire entendre, et à endiguer le mouvement révolutionnaire : leurs discours lénifiants contredisent trop leurs pratiques réelles de collaboration de classes. Mais surtout, et cela est mortel pour eux, la société avance, et elle est tellement mûre pour l’accouchement d’un nouvel état social, avec des nouvelles valeurs, humaines, de solidarité et de fraternité réelle, valeurs frontalement opposées à la seule valeur qui reste à la bourgeoisie : la course effrénée au profit destiné à enrichir l’extrême minorité des super privilégiés, qui se sont mis eux-mêmes en dehors de la société et du Peuple. Les valeurs populaires sont aussi prônées par toutes les religions, qui mettent en avant une morale de justice et d’équité, et qui fait en sorte que la propriété ne repose que sur le travail honnête de chacun et la participation de tous aux richesses créées par la société entière, richesses à répartir entre tous. La règle d’or, commune à toutes les religions est : « Faites aux autres ce que vous voudriez que l’on vous fasse », alors que la règle diabolique mise en œuvre par la bourgeoisie est : « Obtenez le profit maximum, même si pour cela il faut éliminer toute humanité ».

Les responsables politiques de la bourgeoisie, n’ayant qu’une courte vue, sont devenus incapables de ne régler aucun problème social d’ampleur, comme :

  • La santé pour tous,

  • L’éducation pour tous,

  • La justice, qui est à deux vitesses, épargnant les plus riches et condamnant à de la prison ferme les plus pauvres,

  • La sécurité dans les quartiers,

  • Le logement indécent et les SDF : ce sont toujours les habitations des pauvres qui s’affaissent, causant des morts, jamais les logements des riches, comme à Marseille,

  • Le développement de la science.

En conséquence, quel que soit le résultat des élections présidentielles, la tâche actuelle est bien de préparer la révolution prolétarienne et l'instauration de la dictature du prolétariat.

 

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