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30 juin 2023 5 30 /06 /juin /2023 14:26

Un aboutissement inévitable au XXI° siècle en France : le socialisme ; (Partie 4)

3) La révolution d'octobre 1917 et le socialisme :

Il faut aller chercher le successeur le plus important de Karl Marx et Friedrich Engels du côté de la Russie de la fin du XIX° siècle et du début du XX° siècle : il s'agit de Lénine, qui a développé le marxisme sur différents points(comme la possibilité de réaliser la révolution prolétarienne dans un pays arriéré comme la Russie, devenue un maillon faible, dans le cadre de la crise mondiale du capitalisme et de la première guerre mondiale. Il a aussi développé l'analyse du capitalisme, en actualisant l'analyse marxiste, en montrant que le capitalisme est passé à son stade suprême, l'impérialisme., qui est une forme de capitalisme monopoliste d’État. Il a retenu notamment la leçon de Karl Marx , suite à la Commune de Paris de 1871 : il faut non seulement s'emparer de l’État bourgeois, mais briser et détruire celui-ci, pour le remplacer par une dictature du prolétariat. Dans l'histoire, toute domination d’une classe sociale sur les autres classes d'une société est une dictature, la classe dominante se réservant l’application de la démocratie pour ses seuls intérêts. Ainsi peut-on parler de démocratie bourgeoise, de parlement bourgeois et de république bourgeoise. Marx a précisé que la Commune de Paris de 1871 était le premier modèle de dictature du prolétariat sur la bourgeoisie , et de démocratie populaire pour le peuple ; et donc c'est le premier régime où la dictature s'exerce sur une extrême minorité, les anciens exploiteurs, pour éviter leur restauration, et où la démocratie s'exerce pour l'immense majorité du peuple.

Lénine a également analysé la guerre, qui est une guerre impérialiste de repartage des pays colonisés entre les puissances capitalistes, et la seul façon de s'y opposer, c'est de s'opposer, dans chaque pays , à sa propre bourgeoisie ou classe exploiteuse, par la guerre révolutionnaire, ou la guerre de libération nationale.

D' autres successeurs de Marx sont Staline, Trotski, Mao Tsé-toung, etc.

4) Tentative d'analyse marxiste de l'époque contemporaine :

Voici ce que l'on peut dire du XX° siècle, si on fait un bilan global : de la première crise mondiale du capitalisme, au début du XX° siècle, il est résulté une première guerre mondiale impérialiste de repartage du monde, et également le triomphe de la révolution d'octobre 1917, en Russie , dont a résulté la création de l'URSS. Puis une crise économique et sociale à laquelle a succédé la seconde guerre mondiale opposant les pays dits « libres » aux trois régimes fascistes de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon. L'URSS, après s'être développé grandement, a apporté sans aucun doute l'effort principal pour triompher du fascisme nazi, le fascisme étant défini par les marxistes comme la domination dans un pays de la fraction la plus barbare de la classe bourgeoise. Le résultat est à la fois, d'une part la création d'un camp socialiste comprenant la République Populaire de Chine et une partie de l'Europe orientale, en plus de l'URSS, s'opposant au camp capitaliste et impérialiste, dirigé par la superpuissance américaine, et d'autre part, une zone des tempêtes comprenant les divers pays en voie de développement , avec de nombreuses guerres locales (Corée, Vietnam, Cambodge, Afrique, etc.) et des guerres civiles et de libération nationale de diverses ampleurs (Inde, Pakistan, Grèce, Philippines, Cuba, Chili, Afrique, etc. ). La seconde moitié du XX° siècle a vu des restaurations du capitalisme , d'abord l'URSS, en 1953, puis les pays européens, et enfin la Chine continentale en 1976 (Retour en arrière, dans une histoire en spirale). La Russie et la Chine sont devenus des pays fascistes . La Russie reste une puissance nucléaire, mais a été considérablement affaiblie en 1989. D'autre part, le capitalisme s'est considérablement développé, notamment par l'exploitation des néo-colonies, mais aussi grâce à de nombreuses découvertes scientifiques (informatisation, etc.) dans le cadre de la mondialisation. D'autres pays se sont développés, devenant des puissances moyennes, qui mènent des politique agressives au niveau local (Iran, Israël, Turquie, Brésil, etc.)

La France s'est également développé, d'un point de vue capitaliste (amélioration de la productivité du travail, augmentation du nombre des bourgeois très riches, mais aussi appauvrissement des classes laborieuses, et déclassement des classes dites moyennes (moyenne et petite bourgeoisie). Avec une difficulté certaine à maintenir sa main-mise sur les pays africains, anciennes colonies (Franc CFA, etc.) disputés par la Chine, la Russie, les USA, etc. Au niveau de la classe bourgeoise française, une fraction, dominante, s'est mise sous la direction des USA (et de l'Otan), une autre fraction , minoritaire, opte pour une alliance avec la Chine et/ou la Russie. Depuis le début du XXI° siècle a débuté une phase nouvelle qui comporte, à la fois une seconde crise mondiale du capitalisme (crise de 2008, crise de 2022, inflation fermetures d'entreprises, etc.) et les prémices d'une troisième guerre impérialiste mondiale, dont l'agression de l'Ukraine, (gérée par les oligarques fascisants) constitue le début, mais aussi un réarmement de la plupart des pays moyens, dont la France. Cette guerre de rapine mondiale opposera l'impérialisme américain, superpuissance hégémonique mais en déclin, et ses alliés à la superpuissance montante qu'est la Chine et ses alliés, dont la Russie.

La seule façon d'empêcher cette guerre injuste, c'est de lui opposer une guerre juste, chaque peuple s'opposant à sa classe bourgeoise, ou à sa classe dominante ; reste à savoir si la France constitue un maillon faible et si la classe ouvrière française est capable de créer un parti pouvant faire la révolution socialiste en s'alliant avec l'ensemble du peuple dans le cadre d'une guerre populaire pour le pain , la paix et l'indépendance et la liberté par rapport aux deux camps impérialistes américain et chinois.

Conclusion :

  • Pendant l'histoire, la liberté, c'est prendre conscience de notre aliénation et lutter pour la libération.

  • Le capitalisme a eu un rôle positif et révolutionnaire dans l'histoire : il a mis fin au régime féodal, en le remplaçant, et il a aussi permis un essor sans précédent de la richesse des nations. Mais il présente de nombreuses limites, dont notamment les deux suivantes : il accapare la richesse à un bout de la société, au profit d'une extrême minorité, de plus en plus riche, et il appauvrit la grande majorité du peuple, à l'autre bout de la société. Par ailleurs, il raisonne sur les besoins au niveau de chaque entreprise, et non au niveau d'une planification de toute la société. Il en résulte un développement anarchique, qui conduit à des crises périodiques, à la fois de pénurie, et de surdéveloppement de marchandises, qui ne trouve pas de demande. Arrive un moment où la classe dirigeant ne peut plus diriger rationnellement la société et où le peuple ne supporte plus cette direction. C'est alors qu'éclate une période révolutionnaire qui met fin au système capitaliste , pour le remplacer par un système plus juste et plus démocratique. Peut-être que ce moment est arrivé ? Dans le fond, ni la minorité de la bourgeoisie, ni l'ensemble du peuple ne sont satisfait de cette réalité , qui se déroule de façon automatique, sans que ni les uns ni les autres ne puissent s'en contenter. La liberté, c'est bien de prendre conscience e de cette réalité et d'en finir pour progresser et sortir de cette aliénation.

  • Après l'histoire, la liberté, c'est être heureux en ayant conscience des déterminismes.

Bibliographie :

- Karl Marx et Friedrich Engels « La Manifeste du Parti Communiste »

- Karl Marx « Le Capital »

- Lénine « L'impérialisme, stade suprême du capitalisme »

« Nous avons un libre-arbitre »

Thèse 2 : L'homme n'est pas « un empire dans un empire ». Il est assujetti aux loi universelles. Il connaît la joie et la béatitude lorsqu'il adhère à cette nécessité, qui est la Providence. Il est méchant, triste, lorsqu'il s'imagine un libre-arbitre, et s'oppose au dessein et au plan divin. La religion, c'est la science et la connaissance de la voie de Dieu. La loi divine qui donne aux hommes la véritable béatitude et leur enseigne la vraie vie, est commune à tous les hommes : elle est innée à l'âme humaine, et comme écrite en elle.

Introduction : Le libre-arbitre. La liberté d'indifférence.

Voici comment le « Vocabulaire technique et critique de la philosophie » d'André Lalande définit le libre arbitre : « Sens le plus usuel (Libre arbitre indifférent) : puissance « de choisir ou de ne pas choisir un acte », telle qu'on en fait « l'épreuve dans les choses où il n'y a aucune raison qui nous penche d'un côté plutôt que de l’autre », Bossuet « Traité du Libre-Arbitre ». – « L'homme se croit libre : en d'autres termes, il s'emploie à diriger son activité comme si les mouvements de sa conscience et par suite les actes qui en dépendent n'étaient point seulement une fonction des antécédents, conditions ou circonstances données quelconques, … mais pouvaient varier par l'effet de quelque chose qui est en lui et que rien, non pas même ce que lui-même est avant le dernier moment qui précède l'action, ne prédétermine . » Renouveler, « Science de la Morale ».

Ce terme désigne à la fois l'indétermination de la volonté placée en face d'un choix (ce qu'on appelle liberté d'indifférence) et le pouvoir de la volonté d'agir comme cause première. Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.


 

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