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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 12:10

 

« Le monde va changer de base, nous ne sommes rien (dixit Macron), soyons tout ». (Partie 1)

 

apocalypse vingt-et-un

 

I

au commencement de la soirée du quinze août deux mille seize vers dix-neuf heures

je me suis assoupi aux pieds d’un chêne et je fais un songe

je suis près d’une montagne

voila qu’apparaît un être de lumière d’une taille immense vêtu d’une robe blanche

il a une dimension qui englobe tout le cosmos et contient tout

il a deux visages l’un celui d’un vieillard auguste et l’autre celui d’un adorable adolescent

voila que le vieillard aux cheveux et à la barbe blancs

d’une voix tonitruante s’adresse à moi et me dit

« écrit sois mon scribe fidèle communique cela à tes frères et sœurs humains ceci est le message de ce qui est réservé aux hommes pour les années qui viennent

tout est consommé avant la fin du siècle

seules la repentance et l’action peuvent empêcher cela

cela concerne ton pays la france mais aussi le reste du monde

le peuple de france dont les ouvriers les paysans pauvres et le peuple travailleur ouvre la voie royale et montre l’exemple afin d’élever la spiritualité et de parvenir à des vibrations de hautes valeurs qui préservent l’être la vie et le mouvement

si ce n’est pas le cas si le peuple de france se dérobe alors il est mis fin à la présente dispensation de par la faute des hommes car chacun récolte ce qu’il sème

allez vers plus de justice et c’est la paix et le socialisme

si l’effort n’est pas fourni dans ce sens alors c’est la barbarie la guerre la maladie et la fin de la présente humanité

reçois note et transmets

la bourgeoisie doit libérer mon peuple mettre fin à son exil lui permettre de se régénérer et d’accéder à la nouvelle société plus libre plus égalitaire plus fraternelle démocratique enfin

pour cela le peuple dirigé par le prolétariat doit prendre en charge tous les pouvoirs et après cette révolution économique et sociale prendre toutes les dispositions pour créer un nouvel état socialiste »

puis l’auguste vieillard fait intervenir les quatre cavaliers qui sont ses quatre lieutenants les archanges raphaël gabriel michel et uriel

il me commande de les suivre ajoutant

« ensemble vous allez parcourir les épisodes du livre de la vie où tout est écrit afin d’examiner ce qui va se produire si l’orientation actuelle est poursuivie »

ce premier voyage se fait dans un fracas de tonnerres et d’éclairs de pleurs et de gémissements je ne peux retenir mes larmes tout au long de ce voyage en voyant toute cette misère ainsi que la fin inévitable et tragique

ceci étant dû à l’égoïsme général à l’individualisme et à la domination exacerbée d’une minorité la classe bourgeoise

je pénètre dans une caverne au pied de la montagne caverne qui s’enfonce sous terre

l’archange ouvre le livre celui où est écrit le passé le présent et l’avenir

l’antéchrist c’est l’ego le petit je créé dès le début du monde il doit disparaître se manifestant dans sa plus grande expression dans le modèle bourgeois et laisser la place au soi voilà qu’est venue la fin de l’ego afin que naisse l’homme nouveau et l’humanité fraternelle

le moment du passage est difficile car il faut rompre les amarres et ne garder que l’essentiel

l’ego fait tout pour tirer en arrière vers le passé et la bestialité

la france a une mission universelle ouvrir la voie à la « liberté égalité fraternité » en achevant le grand œuvre commencé par la révolution de mille sept cent quatre vingt neuf

une double voie est ouverte

soit c’est la voie du pire et les super riches les monopoles capitalistes et la grande bourgeoisie sont maintenus au sommet de la société alors c’est le début d’une guerre le règne de l’anarchie et de la désolation c’est la voie de la barbarie

soit les ouvriers et les classes populaires prennent violemment le pouvoir à la bourgeoisie mettant fin au vieux monde pour créer un monde nouveau c’est la voie du socialisme

il n’y a pas de place pour l’entre-deux les tièdes et les mous

soit moloch et l’argent soit le soi et l’amour

car l’antéchrist l’ego l’égotisme et l’égoïsme sont déjà vaincus

s’approche à grande vitesse la fin de l’humanité exploiteuse

la bourgeoisie est éliminée et rayée du livre de la vie la nouvelle aristocratie doit être retranchée de la surface de la terre

 

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 11:42

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 19)

 

CONCLUSION :

Pour le Peuple, ne rien faire, faire trop peu, ou mal faire, ne peut que conduire à la barbarie, celle que la France a déjà expérimentée de 1940 à 1945, avec le fascisme et le régime de Vichy, mais cette fois décuplée par la rage de la bourgeoisie, aux abois, et qui se sait condamnée à terme par l’Histoire.

Tous les partis politiques classiques ont déjà été largement secoués, en 2017, par la remise en cause de leur légitimité. Tous ces partis ne sont plus à l’ordre du jour : ils sont dépassés par l’accélération de l’Histoire. Tous ces partis devront se démettre, ou se soumettre aux initiatives populaires.

La République En Marche n’est qu’un épiphénomène, comme en connaissent toutes les périodes prérévolutionnaires ; ce n’est qu’un conglomérat de « bonnes volontés », qui offrent un « kit de survie » à la bourgeoisie, en pressurant encore davantage le Peuple.

Se pose la question : la maturité du Peuple est-elle suffisante pour faire l’impasse d’un passage provisoire par la case fasciste ? « Provisoire », car cette formule de barbarie est tout à fait en décalage avec la réalité et l’existant : au service de la grande bourgeoisie la plus féroce, cette formule fasciste est bien incapable de répondre aux solutions qu’il convient de mettre en place implacablement : la réappropriation par le Peuple de tous les moyens de production, et leur gestion directement par le Peuple, ainsi que la démocratie populaire, etc., en un mot le socialisme réel. Le fascisme ne peut être que l’ultime avatar, terrible, sanguinaire, d’une bourgeoisie exsangue et condamnée.

Seul le Peuple est à même de mettre en œuvre toutes les solutions adéquates, et de conduire la France vers de nouveaux horizons, en l’intégrant dans une nouvelle civilisation humaine et fraternelle.

C’est pourquoi, contrairement à ce que veulent encore faire croire les idéologues de la bourgeoisie, la question n’est pas, n’est plus, de remplacer le président de la république actuel, jugé incompétent, par un autre, ou bien les députés actuels, par d’autres, ou encore une cinquième république bourgeoise par une sixième république bourgeoise, mais bien de remplacer la république bourgeoise elle-même, par une république populaire, à l’image de la Commune de Paris de 1871.

Bourgeoisie et Peuple : telles sont les forces sociales en présence. Et il y a un processus historique, long, périlleux, mais aussi inévitable, qui aboutit au socialisme intégral. C’est pourquoi croire, ou faire croire, au Peuple, qu’il suffit de quelques journées d’action (qui sont souvent des « promenades », qui ne débouchent sur rien de concret), ou d’un mouvement de foule, comme le 17 novembre 2018, pour faire reculer le gouvernement et le patronat, c’est là se bercer de douces illusions. Soyons sérieux : la situation exige du Peuple, à la fois l’édification des moyens et des outils (parti communiste révolutionnaire, des syndicats révolutionnaires, une armée rouge, etc.) et une véritable révolution, pour aboutir enfin à donner tous les pouvoirs au Peuple, et instaurer une démocratie authentique. Tout le reste est verbiage inutile, ou mensonge avéré.  

 

Quatrième question : Que se passe-t-il si rien n’est fait ? Autrement dit, si la contradiction principale entre le Peuple et la classe bourgeoise ne trouve pas de solution rationnelle ?

Tout n’est que nécessité dans l’Histoire, comme dans la Nature. Si l’on veut, on peut appeler cela le « doigt de Dieu ». Ce qui doit se faire, se fera, qu’on le souhaite ou non. Ce qui ne doit pas se faire ne se fera pas, qu’on le désire ou non. La question n’est donc pas : « Est-ce que cela se fera, ou non ? », ou bien : « Peut-on empêcher l’inéluctable ? », c’est-à-dire l’harmonisation de l’infrastructure et de la superstructure, à un terme plus ou moins prolongé, mais la bonne et véritable question est : « Quand et comment cela se fera-t-il ? » C’est là que les deux principaux acteurs, la classe bourgeoise et le Peuple, dont la classe ouvrière, entrent en action.

On peut d’ores et déjà affirmer que la solution pacifique est condamnée : jamais on n’a vu une classe sociale quitter volontairement la scène de l’Histoire.

En conséquence, la classe bourgeoise va, sans vergogne, utiliser tous les moyens de la ruse et de la force, pour maintenir sa domination. En face, le Peuple n’a pas le choix non plus, ni des armes, ni des objectifs : il doit atteindre à la domination totale, à la dictature du prolétariat sur la bourgeoisie, et donc se préparer à une lutte longue, acharnée, utilisant la violence et la ruse.

Diverses questions secondaires se poseront au cours de cette lutte, telles que : quelle partie de la classe bourgeoise, éclairée par les leçons de l’Histoire, va trahir son camp et rejoindre le camp révolutionnaire ? Quelle partie du Peuple va trahir les intérêts populaires pour rejoindre le camp adverse, celui de la bourgeoisie ? La libération du Peuple de l’esclavage salarié se fera-t-elle lors d’une crise nationale, d’une guerre civile, par exemple, ou bien lors d’une crise mondiale, une guerre impérialiste, par exemple ? Etc.

Mais quels que soient le temps pris pour cette libération ultime, et les moyens utilisés, pour cette conquête de TOUT le pouvoir (politique, économique, culturel) par le Peuple, ce mouvement et ce processus sera une source d’apprentissage et d’épanouissement, pour le Peuple : c’est atteindre à la maturité complète, qui lui permet ensuite d’exercer ses prérogatives historiques. Cette lutte peut être longue et prolongée, et passer même par une phase de barbarie excessive : le but final est le socialisme. Le Peuple gagne le droit de régner sur TOUT, collectivement, par tous les sacrifices, y compris en vies humaines, qu’il consent à offrir tous les jours pour atteindre son but : le pouvoir total. Comme le dit Jacques Chirac, en conclusion de ses « Mémoires », il y a encore de nombreuses Bastilles à prendre. La lutte populaire sera belle, car la lutte, c’est la vie.

 

17 novembre 2018.

1° décembre 2018.

20 décembre 2018 (avant-propos).

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 13:00

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 18)

 

Autre exemple : certains journalistes abêtissent les participants au mouvement, en les présentant comme des « opposants de principe à tout impôt, des poujadistes, etc. ». Rien de plus inexact. Bien sûr que chacun aimerait payer de l’impôt au prorata de ses revenus. Mais ce n'est pas du tout le problème. Le problème est l'inégalité devant l'impôt (suppression de l'ISF, etc.) et l'inégalité du partage (tout à deux vitesses: école à deux vitesses, les riches et les pauvres, quartiers à deux vitesses: luxe et immeubles qui s'écroulent, santé à deux vitesses, espérance de vie à deux vitesse: 10 ans de vie de moins pour les ouvriers, etc.). Marre de raisonner en moyennes. Raisonnez en niveau par classes sociales, classe riches et classes laborieuses. Des millions de pauvres, dont des gilets jaunes aimeraient payer plus d'impôts et même 50 % de leur revenu, au lieu d'être au niveau du seuil de pauvreté.

La solution est pourtant simple: combattre l'évasion fiscale, soit plus de 100 milliards d'euros. Rapatrier les fonds des paradis fiscaux: 800 milliards d'euros. Investir cet argent en France. Instaurer la déchéance nationale de  la nationalité française à tous les mauvais français qui ont profité/ profitent de la France, pour ensuite se mettre hors la loi. Ce sont de bien mauvais français, non ? En les obligeant à rester en France et à faire leurs devoirs de Français. Simple, non?

La classe bourgeoise (le « roi » de la société) est nue. Cela veut dire qu’elle est d’autant plus dangereuse et capable de barbarie et de violence réactionnaire, si elle n’est pas maîtrisée avec force et détermination.

Nue, parce que :

La fonction de président de la république est dépréciée ;

Le parlementarisme bourgeois ne représente plus le Peuple : incapable de se réformer, il n’a plus de légitimité  Les corps intermédiaires bourgeois sont affaiblis et exsangues (partis, syndicats,…);

La crise des diverses institutions.

Dans la marche du mouvement du 17 novembre et sa suite, à chaque étape, les traîtres au sein du mouvement (qui veulent négocier tout et n’importe quoi), les peureux et les lâches (qui craignent la confrontation « classe contre classe », bourgeoisie contre Peuple) sont éliminés du mouvement et remplacés par d’autres leaders, plus représentatifs, plus déterminés et plus combatifs.

 

La lutte des gilets jaunes présente deux aspects positifs qui vont sans doute encore faire évoluer ce mouvement et le pérenniser :

La recréation de discussions et de contactes sociaux, au sein de communautés de personnes (en particulier dans les barrages sur les routes), qui étaient jusque là isolées, séparées par des murs (travailleurs, chômeurs, retraités, étudiants, etc.), qui jusque-là ont perdu toute dignité, car oubliés et méprisés par la bourgeoisie.

La confrontation directe, pour beaucoup, avec les instruments de toutes sorte de la bourgeoisie, qui servent à celle-ci à maintenir sa domination : police, justice, préfets, hommes politiques, etc.

Voilà donc deux expériences cruciales pour l’avenir, que font les gilets jaunes :

  • celle de la solidarité recréée, qui peut aller jusqu’à la réelle fraternité et le partage : faire tomber les murs et construire des ponts, dialogues, être ensemble, échanger sur des valeurs communes, etc.
  • celle de la violence réactionnaire de l’Etat bourgeois (police/justice) Etat qui défend uniquement les intérêt des plus riches, violence à laquelle il faut opposer la violence révolutionnaire.

En dix-huit mois de gestion, l’élite dirigeante n’a cessé de verser de l’essence sur le mécontentement social qui couve depuis quarante ans : mépris de class (« petits mots » de Macron, contre les pauvres, les classes laborieuses et moyennes), mesures en faveur des plus riches (suppression de l’ISF, et divers autres cadeaux,…), venant s’ajouter à l’écrasement des plus pauvres par le chômage, les taxes, les impôts, etc. Voilà ce qui s’appelle jeter de l’huile sur le feu, avec arrogance !

Souvent, les commentaires des journalistes – membres de la classe dirigeante, parce que bien rémunérés, et soumis aux responsables des divers médias – ne visent qu’à maintenir un système injuste et incompétent.

Contre une société qui déshumanise, les rencontres entre gilets jaunes permettent de renouer du lien social. Les gilets jaunes, qui n’ont plus d’argent, ne peuvent plus ni remplir leurs frigidaires, ni leurs réservoirs de voitures, qui ne peuvent plus entretenir la chaudière de leurs maisons individuelles, constituant les classes moyennes, autrefois soutiens du système, parfois anciens « macroniens », sot acculés, sans avenir, mais ayant encore le capacité de manifester. Derrière les gilets jaunes, surgissent ceux qui « n’ont rien », que leurs bras : les prolétaires (ouvriers et employés) : ceux-ci vont entrer dans le mouvement.

Déjà, grâce aux luttes des gilets jaunes, malgré les dirigeants qui se cabrent, orgueilleusement, les classes les plus pauvres peuvent voir un amoindrissement de la dureté de leurs conditions de vie, et un desserrement des dures conditions imposées par les chaînes de l’esclavage capitaliste. Un enseignement à retenir de cela est que : seule la lutte paie !

Et voilà la mise en route des classes laborieuses, des « chiffons rouges ». Le mouvement actuel peut ressemble à la révolution de 1905 en Russie (avec toutes les provocations, notamment policières, de la classe dirigeante, toujours prête à créer le « chaos », la « chienlie », pour ensuite récolter les fruits et instaurer une dictature ouverte fasciste). Suit donc les révolutions de 1917, dont la révolution prolétarienne, qui donne tout le pouvoir au Peuple. Entre les deux dates, il est nécessaire de créer un Parti Communiste de France, avant-garde capable de diriger le peuple vers son objectif historique : Ce Parti Communiste de France peut résulter de l’initiative des meilleurs éléments des « chiffons rouges », qui ont la volonté de pérenniser à la fois :

  • la solidarité au sein de cellules communistes ;
  • la lutte contre l’Etat bourgeois, afin de préparer les meilleures conditions du renversement définitif de l »’Etat bourgeois, afin de construire le socialisme.

Ce serait là un résultat du meilleur effet, et non négligeable, du mouvement des 17 novembre et 1° décembre 2018.

 

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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 11:16

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 17)

 

Les journalistes, pour ceux qui constituent l’élite de ceux-ci, sont les chiens de garde de la bourgeoisie : riches bourgeois, bien rémunérés, ils sont incapables de comprendre le ressenti du Peuple, et notamment des plus pauvres, des gilets jaunes et des chiffons rouges. Ceci explique, depuis le début, leur incompréhension quant au mouvement actuel. Incapables de comprendre ce qu’est la « fin d’un mois » ^pour un pauvre, ils ne perçoivent pas non plus ce qu’est la « fin d’un monde », celui de la bourgeoisie. Ceci également en raison de habitudes de pensée du passé. Pendant des dizaines d’années, la classe bourgeoise (dont les journalistes à sa solde) a considéré la France, y compris les habitants, les français des autres catégories sociales, comme sa « propriété », dont elle a la « mission » de gérer tous les intérêts, parce qu’elle se considère comme seule capable d’exercer tous les pouvoirs(d’où l’accaparement à son profit de tous les moyens de production, ainsi que les institutions politiques et les divers moyens de communication, presse, TV, etc.). Elle n’imagine donc pas un mouvement du Peuple pour se libérer et prendre lui-même ses affaires en charge, en se débarrassant de la bourgeoisie, les anciens « maîtres : ceux-ci deviennent alors des citoyens comme les autres.

Dans ce mouvement qui vise à arracher la France (et les esclaves salariés français) des griffes de la bourgeoisie, de rendre la France à des français libres, les gilets jaunes sont la partie visible de l’iceberg. Tout le Peuple lutte par procuration par l’intermédiaire des gilets jaunes, qui ont la force et les possibilités de se soulever en premier. L’élément déclencheur de ce mouvement, s’il est le « ras-le-bol fiscal » (trop de taxes, augmentations du prix de l’essence et autres denrées, TVA, etc.), il débouche très vite sur des revendications politiques très anciennes : la remise en cause des diverses « représentations », et la nécessité, ressentie depuis de nombreuses années, de remettre en harmonie l’infrastructure et la superstructure.

Les journalistes du haut du panier, bénéficiaires de hauts revenus et d’ »avantages » notamment fiscaux, ne comprennent pas cela, et sont donc bien incapables, aujourd’hui, de rejoindre ce mouvement. Comme les élus, les journalistes raisonnent en nantis, en riches, et en fonction d’un passé révolu : ils n’ont aucun ressenti, ni aucune compassion, à l’égard du Peuple, et des plus pauvres. Par exemple, ils présentent la police comme des « citoyens comme les autres »etc. alors que la police constitue les chiens de garde du capitalisme.

OK pour la commisération de la part des médias pour les commerçants, chez lesquels les journalistes et les élus ont l’habitude de se fournir et de déjeuner (pour 200 € a dit le ministre Darmalin, pour deux menus, vin non compris. Mais voilà des années que les gilets jaunes ne vont plus chez ces commerçants là. Mais, depuis 40 ans, les médias ont-ils eu de la commisération pour les gilets jaunes, et les pauvres, qui ont tout perdu, y compris la dignité, et sont devenus enragés? La lutte seule leur rend la dignité! Un peu de patience, les commerçants, après tout vous vous gavez depuis longtemps.

Les policiers constituent la force brute supplétive de l’ordre moral bourgeois.

Macron promet une prime exceptionnelle aux policiers et CRS qui sont intervenus à Paris le 1° décembre 2018 ? Cela envoie deux signes aux gilets jaunes :

  1. Que les « robocops » sont bien les chiens de garde du capitalisme, et que la bourgeoisie ne se gêne pas pour leur envoyer un os pour les encourager à frapper sur les travailleurs et retraités ;
  2. Qu’il y a, quand les dirigeants le veulent, de l’argent dans les caisses. Bonne nouvelle ! Mais cela on le sait déjà, car, après la crise de 2008, les banques se sont vues offrir des milliards d’euros, en aides diverses, par l’Etat bourgeois !

Donc : que la lutte des gilets jaunes continue !

Autre exemple : certains journalistes exploitent sciemment la violence révolutionnaire du Peuple, certains gilets jaunes étant devenus des Enragé (comme leurs ancêtres révolutionnaires de 1789-1794), pour tenter de diviser le mouvement et de faire peur, afin qu’il perde le soutien de la masse de la population. Mais ces mêmes journalistes n’ont jamais analysé la violence sociale réactionnaire que subissent depuis de nombreuses années, plusieurs générations, surtout les plus pauvres du Peuple : anéantis, méprisés, conspués, victimes du chômage, des logements indignes qui s’écroulent, de la faim, du faible niveau de vie, de la nourriture de merde empoisonnée, de la précarité à outrance, avec des contrats CDD, de la vie d’esclaves à outrance, soumis à la maltraitance, etc.

 

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 11:28

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 16)

 

« Gilets jaunes et chiffons rouges » (les Enragés de 2018)

Quelle est la partie du Peuple que représentent les gilets jaunes ?

Qui sont, majoritairement, les gilets jaunes ? Ce sont des personnes de la classe « moyenne », autrement dit, la moyenne et le petite bourgeoisie : petits patrons, petits commerçants, petits agriculteurs, artisans, retraités, etc., en voie de déclassement et d’appauvrissement, en raison de la mondialisation, de l’évolution du capitalisme français et de la politique de l’Union Européenne. C’es donc une partie du Peuple français, la partie la plus favorisée, celle qui s’en sort le mieux, mais qui connaît aussi des conditions de vie qui se déprécient.

C’est donc également une classe sociale qui possède encore des moyens matériels non négligeables : une voiture, une maison individuelle, dans un quartier résidentiel, des économies à la banque, la possibilité de partir en vacances, etc. Cette classe fait partie des catégories de personnes qui paient encore divers impôts et taxes.

C’est en conséquence une classe sociale qui, à la fois, s’oppose à l’évolution actuelle de la société, mais qui aussi, est sujette à des compromis, car elle pense que le système capitaliste est amendable, capable de se réformer, pour répondre à leurs propres aspirations : revaloriser les revenus, améliorer leurs pouvoirs d’achat, etc.

Pour toutes ces raisons, c’est cette calasse sociale qui a allumé la mèche, et mis en route le processus prérévolutionnaire, après le constat flagrant de l’échec de la présidence Macron et LaREM, incapables d’instituer, comme ils l’avaient promis, une France plus solidaire, et pas seulement orienter tous les profits vers la satisfactions des appétits et des désirs des hyper riches (la grande  bourgeoisie).

Comme la révolution procède par vagues successives, on peut donc diagnostiquer que l’étape suivante, est la mise en route dans le mouvement des classes laborieuses (ouvriers et employés), à savoir notamment les habitants des quartiers populaires, des grands ensembles et des cités, ceux qui connaissent les conditions de vie les plus exécrables : rarement une voiture individuelle, logement indigne, jamais de vacances, pas d’économies en banque, vies précaires, souvent pas d’emploi, etc. Ce sont les « chiffons rouges », ou Enragés.

Le président de la république Macron est le « meilleur des présidents possibles », c’est-à-dire le président des riches, et c’est pour cette raison qu’il a été choisi comme candidat par la classe bourgeoise, par la fraction la plus libérale de cette classe.

Sa surdité aux demandes des gilets jaunes s’explique pour diverses raisons :

D’abord l’ignorance : il ignore l’état réel du pays, et en particulier les conditions moyennes et populaires ; à noter que les revendications sont souvent portées par des femmes et des femmes âgées (plus de cinquante ans).

Mais aussi, il y a un mépris de classe, affiché par la bourgeoisie à l’égard du Peuple, et même une haine des « invisibles », des pauvres en général. A preuve les nombreuses phrases blessantes que le président de la république a pu lancer publiquement, malgré l’écran que tentent d’interposer les divers communicants chargés de le protéger de la vindicte populaire : analphabètes, ivrognes, riens, etc., qualificatifs qui rejoignent bien des formules de mépris, comme le « sans dents » de François Hollande.

La période prérévolutionnaire est une période où le Peuple apprend très vite : en un mois, il apprend politiquement plus qu’en de nombreuses années plus pacifiques, et plus végétatives. Cela explique à quelle vitesse sont disqualifiées les corps intermédiaires, les partis et syndicats classiques,…

Même les nouveaux partis, mouvements, ainsi que les nouveaux visages qui apparaissent (dont Macron lui-même) perdent très vite toute crédibilité et toute légitimité, parce que le Peuple connaît bien, connaît trop, les divers boniments et tours de passe-passe déversés pendant des années par les partis et syndicats classiques.

Ainsi, derrière les forces des gilets jaunes, les premières à monter sur le terrain de la revendication politique et sociale, ne tardent pas à se profiler de nouvelles forces, celles des « chiffons rouges », et ces derniers donnent forcément une nouvelle dimension au mouvement général, surtout si, par leur radicalité, ces dernières forces en prennent la tête. Cela se voit par un changement la catégorie dans les symboles :

Aux symboles de la bourgeoisie, ceux de l’Ancien Système, comme le chant de la « Marseillaise », chant guerrier entonné d’abord par la bourgeoisie lors de la grande révolution bourgeoise de 1789-1794, puis sur tous les terrains des diverses guerres impérialistes, ainsi que le drapeau « bleu blanc rouge », les couleurs « blanc » et « bleu », étant les couleurs des classes du passé, l’aristocratie et la bourgeoisie,

Succèdent les symboles prolétariens, comme le chant de l’ »Internationale », chant de la Commune de Paris de 1871, première dictature du prolétariat, et également le chant des révolutionnaires aux XIX° et XX° siècles, et le drapeau « rouge », drapeau des luttes ouvrières (Front populaire, etc.) et des luttes de libération dans le monde.

 

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 09:54

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 15)

 

Qu’une frange du Peuple soutienne les exploiteurs, cela a toujours été ainsi. Souvent, un reste du peuple rejoigne les forces révolutionnaires au cours du mouvement, puis au cours de l’instauration d’une démocratie réelle et du socialisme, cela est certain aussi.

La question à poser est : « Qui est dans le vrai et le juste, et qui est dans le faux et l’injuste ? » Ou bien : « Qui est dans le sens de l’Histoire ? » Qu’une frange de la population, plus ou moins importante en nombre, défende les oppresseurs, cela a existé de tout temps, et cela contribue même à faire perdurer le système ancien et injuste. Des exemples ?

A l’époque de l’esclavagisme romain, de nombreux esclaves servaient de diverses façons l’Empire (gardiens des esclaves, militaires, commerçants, etc.) car ils y trouvaient leurs avantages : « L’esclavagisme, c’est bien » disent-ils. Mais qui a raison, ces collaborateurs des esclavagistes ou Spartacus et ses alliés, qui combattent pour l’abolition de l’esclavagisme ? De même l’esclavagisme africain : l’Histoire est émaillée d’africains collaborant à l’esclavagisme (chasseurs d’esclaves en Afrique, traîtres aux USA, etc.). « Etre esclave, cela n’a que des avantages », disent-ils. Mais qui a raison, Toussaint Louverture et ses alliés, ou les esclaves trahissant leurs frères ?

Au XVIII° siècle, de nombreux membres du Tiers Etat soutenaient l’Ancien Régime, pour de nombreuses raisons, comme les domestiques des nobles (perruquiers, mis au chômage, par la révolution, etc.). « L’Ancien Régime est le meilleur des régimes » affirment-ils. Qui a raison, les révolutionnaires bourgeois et autres, qui instaurent le régime capitaliste, ou les retardataires, qui veulent, parfois contre leurs propres intérêts objectifs, le maintien du régime des privilèges ?

Lors de l’occupation allemande, de 1940 à 1945, certains disaient, pour de multiples raisons : « Je suis français et nazi », pour des raisons de conviction idéologique, par anticommunisme, par antisémitisme, etc., qui les faisaient, par exemple, combattre dans la compagnie fasciste « Charlemagne », ou pour des raisons économiques (enrichissement grâce au commerce avec l’Allemagne nazie, comme Citroën, ou grâce au marché noir, etc.). « Le nazisme, c’est l’avenir du monde » affirment-ils. Qui a raison, les résistants ou les collaborateurs ?

Lors de l’occupation coloniale de l’Algérie, certains algériens trouvaient positifs ce colonialisme. Mais qui a raison, les combattants pour la libération de l’Algérie, ou les collaborateurs avec les occupants français ?

Et aujourd’hui, de nombreux français, faisant partie du Peuple, à l’encontre de leurs intérêts objectifs, trouvent que le système actuel, où dominent les plus riches, est satisfaisant. Victimes de l’idéologie dominante, ils espèrent un ruissellement de l’argent des riches vers les pauvres, etc.  .

Une analyse sérieuse permet de déterminer de quel côté sont la vérité et la justice. Les opposants au mouvement inéluctable de l’Histoire, indépendant de la volonté des hommes, ne font que freiner le déroulement de l’Histoire, mais ils ne peuvent empêcher son aboutissement.

Les résultats de l’évolution trancheront. Les plus riches, sous l’ère Macron, depuis un an, ont connu un enrichissement sans pareil (selon Sapin ancien ministre des finances de Hollande, les 100 plus riches ont reçu un « chèque » moyen de 1,5 million d’euros) alors que les plus pauvres connaissent une baisse du pouvoir d’achat (Sapin cite sa belle-mère qui, avec une retraite de 1500 euros par mois, verra cette retraite baisser de 30 euros par mois, en raison du prélèvement complémentaire de la CSG).

S’ils sont partisans de la justice fiscale, qu’attendent les députés de La République En Marche (LaREM ou l’harem de Macron) pour faire revenir en France les 800 milliards d’euros planqués dans les paradis fiscaux, et obliger le titulaires de ces comptes à investir en France, dans les entreprises et l’emploi ?

 

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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 12:20

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 14)

 

CHAPITRE TROIS : LE PEUPLE DEMANDE TOUT.

 

La bourgeoisie est devenue une classe parasite et inutile. De fait, elle s’est mise elle-même en dehors de la société commune. Elle pourrit sur pied. Que penser, du point de vue de la simple morale, d’une classe sociale qui a tous le pouvoirs en main, et qui accepte, dans un pays aussi riche que la France, que des personnes sans domicile fixe meurent dans la rue, en hiver et en été ; que des familles et des personnes vivent avec 1000€, et moins par mois, dans des logements indignes ; que des personnes âgées ou dépendantes soient livrées à elles-mêmes, ou placées dans des « mouroirs » ; que la « charité » relève de l’initiative privée, et non du système public (par exemple, les « Restaurants du cœur ») ; qu’il y ait une telle souffrance causée aux animaux ; et ainsi de suite ? La liste est très longue, et s’allonge chaque jour, au lieu de se résorber. Une telle classe sociale, méprisante et impuissante, est condamnée à disparaître du champ historique, et le plus tôt est le mieux.

La question est donc de savoir comment elle va disparaître, ou encore quel niveau de sauvagerie, d’horreur et de barbarie elle va exercer pour survivre à tout prix ? Cela dépend des moyens que le Peuple sera à même de déployer pour la contenir.

De plus, l’évolution des moyens de production a pris une telle accélération (informatique, robotique, recherche et développement), qu’il est possible de mieux répartir les contraintes de gestion et également les richesses produites. L’erreur serait de croire encore, malgré une longue expérience d’inertie de la bourgeoisie, que cette nouvelle organisation peut s’effectuer avec les anciens gouvernants. Seul le Peuple, et les dirigeants qui émergeront dans l’action, pourront mettre en œuvre de nouveaux principes et de nouvelles valeurs humaines.

 

Dans un premier temps, la révolution rendra au peuple toutes les richesses qu’il a contribué à créer : usines, bureaux, moyens de production de toutes sortes, routes, canaux, etc. C‘est au peuple, et au peuple seul, qu’il appartient de gérer tout cela dans des comités créés par lui, et de gérer dans l’intérêt vraiment général.

Pour y parvenir, il s’agit de mener une lutte de classes ardue, sur quelques années, avec des moyens réels (un parti communiste structuré, un front populaire pour le pain, la liberté, la démocratie populaire, une armée rouge aguerrie, etc.….) menant une révolution qui met à bas le système ancien, détruit l’Etat bourgeois et instaure un Etat socialiste nouveau.

Comme la révolution bourgeoise de 1789, qui a détruit le système féodal de fond en comble, pour instaurer le système capitaliste et le remplacer par un Etat capitaliste, à son tour, le Peuple, dont le prolétariat, doit détruire ce système ancien et obsolète, pour instaurer un système socialiste, et édifier un Etat socialiste. En somme, cela se traduit par la dictature de la majorité, le Peuple (soit 95 % de la population), sur la classe bourgeoise, minoritaire (soit 5 % de la population). Alors que la révolution bourgeoise de 1789 a conduit à instaurer la dictature d’une classe de plus en plus minoritaire (composée de personnes de plus en plus riches, mais de moins en moins nombreuses), classe décadente, coupée de plus en plus de la réalité sociale du Peuple, dictature bourgeoise sur la majorité du Peuple.

Jusqu’à présent, le Peuple a aidé la bourgeoisie, notamment en 1789, à détruire le système féodal. Alors, tout le pouvoir a été remis à la classe bourgeoise, pourtant minoritaire. Maintenant, il s’agit de faire une révolution, mais pour le compte du Peuple, et de remettre tout le pouvoir au Peuple, lui-même, majoritaire !

Comment s’effectuera cette transition d’un système ancien à un système nouveau ? Comme le disait Mao Tsétoung, « une étincelle peut mettre le feu à la plaine ». De plus en plus, la situation devient intenable et invivable, pour un plus grand nombre de personnes et de familles. Du coté de la bourgeoise, celle-ci n’arrive plus à faire face aux diverses difficultés dont le système ancien est la cause directe. En conséquence, le bouleversement peut survenir à tout moment.

Le 5 octobre 1789, à Paris, quelques milliers de femmes mécontentes de la cherté de la vie et de la disette se rendent à Versailles auprès du roi Louis XVI. Victime de ses hésitations, le roi va se trouver prisonnier des révolutionnaires parisiens. Le lendemain s’ébranle un cortège de 7000 ou 8000 femmes en direction de Versailles. On crie : « A Versailles ! » ou encore « Du pain ! ». Chacun brandit une arme improvisée, fourche ou pique. Il s’agissait de sortir le roi des ors de Versailles, pour qu’il constate de visu la misère du peuple, et apporte des solutions. « Nous ne manquerons plus de pain, nous ramenons le boulanger, la boulangère, et le petit mitron ».

Quand le président Macron dit : «  Le seul responsable, c’est moi ! » (Sous-entendu : « L’Etat, c’est moi ! »… « Qu’ils viennent me chercher ! »), il sait très bien que les députés n’en feront rien. Par contre, fidèle à ses ancêtres, pourquoi le Peuple de Paris ne le pendrait-il pas au mot, et n’irait-il pas le chercher, pour le sortir des ors de l’Elysée, et lui montrer de visu la misère du Peuple (pas de pain jusqu’à la fin du mois, logements indignes, hôpitaux déficients, éducation au rabais, insécurité généralisée, etc.) pour l’amener dans les quartiers difficiles, afin qu’il tente enfin d’apporter de vraies solutions, au lieu de se contenter d’être seulement le président des plus riches ? « Nous ne manquerons plus de travail et de pain, car nous ramenons le gouvernement, la tenancière et le petit Macron, au sein des réalités populaires ».

Il convient de combattre Emmanuel Macron, non pas parce qu’il est président de la république, et qu’il serait un « mauvais » président de la république, occupant mal son poste. Au contraire, c’est un très bon président de la république, mais il convient de le combattre parce qu’il est le président des très riches, le président de la seule classe bourgeoise, représentant les intérêts de la classe dominante (dont l’objectif est le maintien du système capitaliste) et qu’il préside le comité de gestion de cette seule classe sociale.

Il en est de même de la plupart des « élus », en commençant par les représentants du parti fasciste, le Rassemblement National, et il en est de même de la plupart des « élus » locaux.

Du sommet de l’Etat bourgeois, à la base, ils s’opposent à la nécessité historique et à l’évolution de l’humanité : ils seront balayés, parce que ce sont des freins et des obstacles à l’évolution, tout comme les féodaux et les nobles ont été balayés par l’émergence du nouveau système capitaliste.

Tout le pouvoir pour le Peuple signifie bien que celui-ci organise différemment la société, et que ses représentants élus, avec une éthique nouvelle, des valeurs nouvelles, occupent tous les postes à responsabilité, tant au niveau des institutions publiques et privées, qu’au niveau des entreprises.

Remplacer Emmanuel Macron par un autre président de la république, sans passer par la rupture d’un système à l’autre, du capitalisme au socialisme, ne fait que reculer les indispensables échéances. Remplacer une V° république agonisante, par une VI° république, tout autant bourgeoise et capitaliste, mais rafraîchie, c’est une autre façon de faire reculer les échéances, et donc encore aggraver la situation. La seule alternative, c’est remplacer la république bourgeoise par une république populaire.

 

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 10:58

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 13)

 

Troisième question : Comment la classe bourgeoise a-t-elle imposée, puis maintenue, sa suprématie ?

Voilà plus de deux siècles que les hommes politiques de la bourgeoisie cachent se fait au Peuple : Ils y pensent toujours, sans jamais en parler publiquement. Mais ils font en sorte que la plus grande part des biens nationaux, dont les moyens de production, soient la seule « propriété » d’une seule classe sociale, les capitalistes, qui vivent au-dessus de la société réelle et commune, et s’enrichissent sans cesse.

 

Aujourd’hui, et de plus en plus, cette forme d’organisation, qui favorise que la plus grande partie des richesses soit principalement drainée vers les grands bourgeois, crée une désorganisation anarchique de la production, générant pour le Peuple la pauvreté et une armée de chômeurs.

La bourgeoisie parvient à maintenir son pouvoir en particulier par la force de l’habitude. Notamment, elle a mis en œuvre un système de représentation devenu irrationnel et antidémocratique.

Le Peuple, seul, peut mettre un terme à cela, car l’illusion du caractère indispensable de la bourgeoisie s’est évaporée.

La bourgeoisie a créé une cohorte d’agents, hommes et femmes, dont le métier est, soit la politique, soit la représentation syndicale, et dont l’objectif est de faire écran, et d’écarter le Peuple de tous les postes de Pouvoir, tant dans les entreprises que dans les cités.

Les médias, aux mains des mêmes oligarques, à peine une dizaine de familles de grosses fortunes, ont pour but de persuader que c’est là la meilleure société possible, et d’ailleurs la seule société possible.

Aussi, pour mettre un terme à cette situation, devenue intolérable, il ne s’agit nullement :

  1. D’une affaire concernant un ou quelques individus, par exemple un président de la république, qu’il suffirait de démettre et de remplacer, bien sûr, à l’issue de son mandat présidentiel de cinq ans, ou bien d’un parlement, qu’il suffirait de renouveler ;
  2. D’organiser diverses journées d’action, ou bien des manifestations promenades, qui ne visent qu’à épuiser la combativité du Peuple, et dont le résultat est souvent proche du néant.

Les hommes politiques bourgeois, faux représentants du Peuple, mais vrais agents de l’Etat bourgeois, au service de la classe bourgeoise, font toujours « comme si » -- comme s’ils défendaient l’intérêt général et la grande majorité de la population. Elus pour un mandat, choisis par la classe dirigeante dans des partis politiques maîtrisés par cette classe dirigeante et défenseurs du système, une fois élus, et quels que soient leurs niveaux de responsabilités (communes, établissements intercommunaux, départements, régions, nation, union européenne), ils gèrent les intérêts de la bourgeoisie, et se contentent de ce qui existe, sans jamais rien mettre en question. Les seuls changements, ce sont ceux qui favorisent et étendent la domination de la bourgeoisie. Mais le changement auquel aspire le Peuple, c’est la réappropriation des moyens de production par le Peuple, et la gestion de la société et des entreprises par tout le Peuple et le Peuple seul. Ils ne rendent jamais compte de leurs actions. Parfois fortement corrompus, la justice bourgeoise est pleine de mansuétude et de complaisance à leur égard.

Les élus politiques de la bourgeoisie font « comme si » le Peuple était véritablement souverain et majoritaire, et décidait de son avenir en toute démocratie, « comme si » la classe bourgeoise n’existait pas (pas de capitalistes financiers et industriels), et « comme si » les maîtres du pays n’étaient pas la couche la plus riche de la classe bourgeoise, possédant la plupart des richesses sociales, et décidant de tout, et enfin, « comme si » eux-mêmes, en tant qu’hommes politiques, n’étaient pas les esclaves à la botte exclusive de la classe bourgeoise.

Est-il normal, à l’ère moderne, qu’un dirigeant unique, par ailleurs corrompu, comme Carlos Ghosn, dispose de pouvoirs absolus, exorbitants, dans une industrie nationale, comme Renault ?

De même, la plupart des responsables syndicaux font « comme si » : « comme si » les travailleurs étaient défendus par les syndicats dits représentatifs, « comme si » les appareils syndicaux n’étaient pas intégrés dans le système capitaliste, « comme si » les divers mouvements organisés par ces syndicats servaient vraiment à libérer le Travail de son emprise par le Capital, « comme si » tout cela allait déboucher sur les seules valeurs du Travail, par rapport à l’absence de valeurs des détenteurs de capitaux et de dividendes.

Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une opposition de principe à toute forme d’organisation de partis politiques ou de syndicats. Mais il faut affirmer, enfin, le besoin de partis politiques et de syndicats véritablement au service du Peuple, des travailleurs et des ouvriers. Il est sûr que si de tels appareils se créent, sans aucun doute, de nombreux responsables politiques ou syndicaux, aujourd’hui trompés, seront acquis à la cause du Peuple.

 

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 07:43

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 12)

 

Que penser d’une agriculture capitaliste, qui accepte sciemment d’empoisonner, au nom des profits individuels, tout un Peuple, y compris d’ailleurs les membres de la classe bourgeoise ?

Le gouvernement, organe de gestion collégial au service de la classe bourgeoise, fait croire que la politique étrangère est exercée au nom du Peuple de France :

  1. Mais en quoi le Peuple de France est-il mêlé à la politique néo-coloniale menée dans les pays africains, notamment par les grands groupes multinationaux (AREVA, etc.) qui dépouillent les peuples en voie de développement ?
  2. En quoi le Peuple de France est-il concerné par les guerres impérialistes de pillage menées en Afghanistan, en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc. ? Sans aucun doute faudra-t-il soumettre à un tribunal international tous les criminels contre l’humanité, dont d’anciens présidents de la république, qui ont été des va-t-en guerres dans ces divers conflits…

De même, l’Union européenne est aujourd’hui la tentative d’union des intérêts des classes bourgeoises de l’Europe, sur le dos des travailleurs de ces divers pays, ainsi que sur le dos des pays du tiers-monde : c’est un marché de la libre entreprise qui ne répond qu’aux préoccupations immédiates et à cours terme des grands groupes industriels et financiers. Elle doit être remplacée par l’Union Socialise des Peuple d’Europe !

Socialisme ou barbarie, telle est l’alternative, en ce début du XXI° siècle ! Et cette alternative est la même pour tous les pays. Ce serait une erreur de penser que la solution réside dans de petits arrangements de l’existant. Pour se maintenir à la tête de ses immenses fortunes, la bourgeoisie n’hésitera pas à diviser le peuple, quitte à recourir à la guerre civile contre son propre Peuple, et à mettre en place une dictature fasciste. C’est pourquoi il faut convaincre, y compris une petite minorité de la classe bourgeoise, consciente des enjeux, que la survie de l’humanité et son essor dans des conditions descentes, que la seule solution, demeure l’instauration d’un régime socialiste et démocratique dans tous les pays européens.

Un régime socialiste mettrait un point d’honneur à planifier la nouvelle économie afin de mettre fin au chômage et à la pauvreté. Il ferait en sorte aussi de recréer un tissu industriel répondant enfin aux besoins réels de la population, et à un échange équitables avec tous les pays. Enfin, il construirait une Europe des peuples.

La politique internationale socialiste du nouvel Etat français sera basée sur les intérêts du Peuple français, et sur ses valeurs : pacifisme, égalité et fraternité, défense des peuples en voie de développement et des révolutions démocratiques dans le monde, refus de l’ingérence dans les affaires intérieures des autres Peuples et refus des guerres impérialistes de pillage.

Pour ce qui est de la crise migratoire, due en grande partie à la longue exploitation des peuples du tiers-monde, par les pays riches et impérialistes, ainsi qu’aux diverses guerres de rapine et de pillage, un régime socialiste, à la fois, fermerait ses frontières à ces déplacements anarchiques, tout en favorisant le développement économique et la libération nationale de ces pays, qui ont besoin de cette main d’oeuvre qui fuit la guerre et la misère. Mettre fin à l’exploitation de ces pays par les pays riches capitalistes, et débarrasser ces pays de la domination de la bourgeoisie compradore, et des couches féodales et patriarcales, mettrait rapidement un terme à ces déplacements massifs anarchiques de population. Cependant, un régime socialiste protègerait naturellement les révolutionnaires opprimés dans ces pays, ainsi que les apatrides.

 

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 09:48

 

Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine. (Partie 11)

 

La dernière illusion à faire tomber, afin de dessiller les yeux du Peuple, c’est que la classe bourgeoise , dans le cadre de la société existante, telle qu’elle a évolué, est tout à fait incapable de trouver des solutions pérennes. En même temps, il s’agit de convaincre le Peuple que lui, et lui seul, est à même de mettre en œuvre les nouvelles solutions aux nouveaux problèmes.

L’expérience vécue par les masses, ces quarante dernières années, l’a amplement démontré : alternance de domination entre les fractions de la  droite et de la « gauche » de la classe bourgeoise, entre les « girondins » et les « montagnards », sans que jamais ne soit produit une seule solution aux diverses difficultés lancinantes  de la société, comme le chômage de masse, la diminution du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus pauvres, inégalités de plus en plus importantes entre ceux qui ont tout, et ceux qui n’ont rien, etc. A ces difficultés liées au système capitaliste, se sont ajoutés l’écocide, et la pollution, avec l’empoisonnement de la population avec des aliments remplis de divers poisons (pesticides, etc.), les risques liés à l’énergie nucléaire, la naissance de bébés sans bras, etc.

Les idéologues de la bourgeoisie ont beau s’égosiller, les solutions sont toujours pour demain, ou après-demain. Mais, en fin de compte, quoi qu’elle dise, la classe bourgeoise, avec le temps qui passe, devient complètement inaudible : les solutions qu’elle met en exergue (comme la limitation de l’usage du diesel, l’instauration de nombreux taxes et impôts, qui frappent les plus faibles et les plus démunis, solutions que contredisent sans cesse les faits, ne sont plus entendus, mais combattus.

Peu à peu, le Peuple prend conscience, dans son immense majorité, que lui seul est à même de mettre en place les solutions réelles aux difficultés d’aujourd’hui (écocide, guerres de pillages, arrivée massive de migrants, violences urbaines, délinquance et drogue, disparition de nombreuses espèces animales, souffrances animales et chasse, etc.), qui mettent en péril l’existence de l’humanité, et ces solutions passent inéluctablement par la révolution prolétarienne et le début d’une ère nouvelle, socialiste. Loin de descendre du ciel, tel la Jérusalem céleste, le nouveau monde émerge du sein de l’ancien monde, qu’on le veuille ou non. On peut appeler cela le « doigt de Dieu ».

Les traîtres à la cause ouvrière et populaire (les partis politiques, comme le parti soi-disant « socialiste » et le parti « communiste » français, les syndicats jaunes à la solde des patrons, tels les responsables de tous les syndicats soi-disant « représentatifs », les associations diverses, etc.) sont tellement discrédités, qu’eux non plus ne parviennent plus à se faire entendre, et à endiguer le mouvement révolutionnaire : leurs discours lénifiants contredisent trop leurs pratiques réelles de collaboration de classes. Mais surtout, et cela est mortel pour eux, la société avance, et elle est tellement mûre pour l’accouchement d’un nouvel état social, avec des nouvelles valeurs, humaines, de solidarité et de fraternité réelle, valeurs frontalement opposées à la seule valeur qui reste à la bourgeoisie : la course effrénée au profit destiné à enrichir l’extrême minorité des super privilégiés, qui se sont mis eux-mêmes en dehors de la société et du Peuple.

Les valeurs populaires sont aussi prônées par toutes les religions, qui mettent en avant une morale de justice et d’équité, et qui fait en sorte que la propriété ne repose que sur le travail honnête de chacun et la participation de tous aux richesses créées par la société entière, richesses à répartir entre tous. La règle d’or, commune à toutes les religions est : « Faites aux autres ce que vous voudriez que l’on vous fasse », alors que la règle diabolique mise en œuvre par la bourgeoisie est : « Obtenez le profit maximum, même si pour cela il faut éliminer toute humanité ».

Les responsables politiques de la bourgeoisie, n’ayant qu’une courte vue, sont devenus incapables de ne régler aucun problème social d’ampleur, comme :

  • La santé pour tous,
  • L’éducation pour tous,
  • La justice, qui est à deux vitesses, épargnant les plus riches et condamnant à de la prison ferme les plus pauvres,
  • La sécurité dans les quartiers,
  • Le logement indécent et les SDF : ce sont toujours les habitations des pauvres qui s’affaissent, causant des morts, jamais les logements des riches, comme à Marseille,
  • Le développement de la science.

Voici ce que déclare le président François Mitterrand, lors du dernier conseil des ministres de 1993, message prémonitoire, très lucide, parlant des capitalistes financiers : « Ils s'en prendront aux retraites, à la santé, à la sécurité sociale car ceux qui possèdent beaucoup veulent toujours posséder plus et les assurances privées attendent de faire main basse sur le pactole. Vous vous battrez le dos au mur. »

De plus en plus, dans la crise générale qui s’annonce, il va apparaître que les partis traditionnels, en France, sont pour la sauvegarde de la société ancienne capitaliste :

  1. La France Insoumise : les responsables de ce mouvement seront sans aucun doute les premières victimes emportées par la révolution socialiste, car ils sont en collusion avec la bourgeoisie française. A part quelques actions individuelles, que font, aujourd’hui, les députés de ce mouvement pour dénoncer le parlementarisme bourgeois ?
  2. Le Rassemblement National est une clique fasciste défendant les intérêts des grands capitalistes et l’impérialisme français. Par exemple, ils ne veulent pas rendre au Peuple français les moyens de production et la terre, en les nationalisant au service de tous, et en confiant la gestion tant des entreprises, privées et publiques, que les divers niveaux administratifs, à des comité composés des membres du Peuple. C’est cela, rendre la France aux français : instaurer le socialisme réel !

 

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